Mathieu WARNIER, Media365, publié le samedi 20 mars 2021 à 20h15
Alors que l'équipe Deceuninck-Quick Step a beaucoup de coureurs en fin de contrat, la situation de Remco Evenepoel a lancé les idées les plus folles, notamment venant de la formation Bora-Hansgrohe.
L'équipe Deceuninck-Quick Step est à la croisée des chemins. Alors que son partenariat avec la firme spécialisée dans les fenêtres Deceuninck arrive à échéance au terme de la saison 2021, Patrick Lefévère est à la recherche d'une solution pour financer sa formation, présente dans le peloton professionnel depuis 2003. Une situation incertaine qui a poussé le patron du « Wolfpack » à confirmer que pas moins de 26 coureurs arriveront à la fin de le contrat à l'issue de la saison 2021 et que les propositions pour certains d'entre-eux sont d'ores-et-déjà nombreuses. Si le champion du monde en titre Julian Alaphilippe pourrait être lié à Deceuninck-Quick Step jusqu'en 2024, Remco Evenepoel fait partie des coureurs qui seront les plus convoités sur le marché des transferts, qui s'ouvrira le 1er août prochain selon le règlement de l'Union Cycliste Internationale. Et une des offres pour l'ancien champion d'Europe du contre-la-montre est venue de l'ambitieuse équipe allemande Bora-Hansgrohe.
Le patron de Bora prêt à tout pour Evenepoel
Dans sa colonne publiée dans le quotidien belge Het Nieuwsblad, Patrick Lefévère a levé le voile sur les contours des plans de Bora-Hansgrohe afin d'attirer dans ses filets Remco Evenepoel et que cela pourrait passer par... le rachat pur et simple de l'équipe Deceuninck-Quick Step. « Il a expliqué que Willi Bruckbauer, le patron de Bora, voulait absolument faire appel à Remco Evenepoel. Le chemin le plus court était apparemment d'acheter toute l'équipe, a confié le manager général de la formation belge. C'était sérieux, car il voulait aussi savoir quel rôle je me voyais encore jouer dans cette construction. Comme on dit, vous êtes libre de demander, alors j'ai calmement expliqué le contexte. » S'il assure qu'il n'est pas vendeur de l'équipe, qui est en réalité la propriété de l'homme d'affaires tchèque Zdenek Bakala, Patrick Lefévère n'a pas écarté d'un revers de la main la proposition venant d'Allemagne.