Texte 6Medias / Vidéo Europe 1, publié le vendredi 29 juin 2018 à 13h30
A quelques jours du début de la Grande boucle, le directeur de l'épreuve, Christian Prudhomme, n'a pas caché son agacement sur Europe 1 au sujet du flou entourant la participation à la course du Britannique.
Le monde du cyclisme est suspendu à la décision de l'Union cycliste internationale (UCI) sur le cas du coureur britannique Christopher Froome. Le quadruple vainqueur de Tour de France (2013, 2015, 2016 et 2017) a en effet été l'objet d'un contrôle "anormal" au salbutamol, un bronchodilatateur présent notamment dans la Ventoline, lors de l'édition 2017 du Tour d'Espagne.
Alors que le Tour de France 2018 doit s'élancer le 7 juillet prochain de Noirmoutier (Vendée), le leader de l'équipe Sky est au coeur de tous les débats et peut, officiellement et faute de décision de l'UCI, s'aligner au départ de la plus prestigieuse des épreuves cyclistes.
Invité de Village Médias sur Europe 1 le vendredi 29 juin, le directeur de la Grande boucle, Christian Prudhomme, a laissé éclater sa colère. "Que les autorités sportives n'aient pas réglé ce problème avant la plus grande course cycliste du monde est consternant. Je n'en dirai pas plus, mais il faut évidemment changer les règles", a-t-il déclaré. "Un contrôle anormal, pour le grand public, ça ne veut rien dire. Ça doit être blanc ou noir, positif ou négatif", ajoute-t-il, passablement énervé.
De grands noms du cyclisme se sont élevés contre la participation du Britannique à la course. Bernard Hinault, particulièrement remonté, a encore déclaré récemment à Ouest-France qu'il n'avait "pas sa place" dans le peloton, le "Blaireau" enjoignant même les autres coureurs à faire grève. Meilleur espoir tricolore du prochain Tour de France, Romain Bardet a, lui, déclaré au quotidien belge Het Nieuwsblad qu'il "aurait honte" à la place de Froome.