Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 20 mars 2024 à 11h49
Quasiment assuré d'être élu meilleur rookie de la saison NBA, Victor Wembanyama continue d'impressionner et de marquer le monde du basket avec des statistiques folles.
Qu'il semble déjà loin le temps où Victor Wembanyama était devancé par Chet Holmgren dans la course au meilleur rookie de la saison NBA... Alors que l'intérieur du Thunder a remporté le premier titre de rookie du mois (octobre et novembre) puis le deuxième, son homologue français des Spurs a raflé les deux suivants et le domine désormais dans la majeure partie des catégories statistiques, avec des meilleures moyennes aux points (20,7 contre 16,8), aux rebonds (10,4 contre 7,9), aux passes (3,5 contre 2,7), aux interceptions (1,3 contre 0,6) et aux contres (3,5 contre 2,5), un domaine dans lequel « Wemby » est tout simplement le numéro 1 de la ligue. Et si l'Américain est plus adroit (53,7% au tir et 39,2% à 3 points contre 46,4% et 32,3%) et qu'il joue les premiers rôles avec Oklahoma City alors que San Antonio est l'une des pires équipes de la NBA, le trophée ne devrait pas échapper au Francilien.
"Des choses qu'on n'a jamais vues"
Mais au-delà de ce duel avec son rival pour le titre de meilleur débutant de la saison, le géant tricolore (2,24m) continue à marquer les esprits et à empiler les folles statistiques et les records. S'il a signé un « petit » double-double (12 points à 3/13, 11 rebonds, 6 contres et 3 passes) mardi, selon ses standards, lors de la courte défaite des Spurs dans le derby texan face aux Mavericks (107-113), Wembanyama avait encore épaté son monde deux jours plus tôt à l'occasion du succès 122-115 des siens contre les Nets après prolongation, compilant 33 points, 15 rebonds, 7 contres et 7 passes décisives. Une performance uniquement accomplie dans l'histoire par l'illustre Kareem Abdul-Jabbar, rien que ça... Et ce après avoir déjà marché sur les traces d'autres grands noms du basket comme David Robinson, Hakeem Olajuwon ou Tim Duncan. Ses adversaires ne cachent d'ailleurs pas leur admiration pour le phénomène de 20 ans. "C'est un talent générationnel, c'est sûr, s'est ainsi enthousiasmé le pivot de Brooklyn Nick Claxton. La manière dont il impacte le jeu dans tous ses aspects, et il fait des choses qu'on n'a jamais vues de la part d'un gars de cette taille." Il n'a sans doute pas fini de les éblouir...