Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 22 juin 2023 à 09h59
Avant la draft NBA de jeudi, Victor Wembanyama, qui devrait devenir le premier Français choisi en numéro 1, affole déjà les Etats-Unis.
La « Wembymania » ou la « Wembanyamania » ? Ou encore la « Wembanyamamania » ? Quelle que soit l'appellation qu'on lui donne, le phénomène secoue déjà l'Amérique, après avoir pris d'assaut la France. Au terme d'une unique saison aux Boulogne-Levallois Metropolitans 92, terminée par une défaite en finale contre Monaco et des titres de meilleur joueur, meilleur défenseur et meilleur espoir du championnat de France, dont il a terminé en tête aux points, rebonds, contres ainsi qu'à l'évaluation, excusez du peu, Victor Wembanyama, qui a fait remplir Bercy ou Roland-Garros, est arrivé aux Etats-Unis, où il va marquer l'histoire jeudi, au Barclays Center de Brooklyn. Aux alentours de 2h du matin dans l'Hexagone, il va devenir le premier Français à être retenu en numéro 1 de la draft NBA, par des San Antonio Spurs qui ont un solide historique de joueurs tricolores, à commencer par Tony Parker, et donc de nouveau tiré le gros lot à la loterie.
Et « Wemby », qui veut jouer la Coupe du monde avec les Bleus, n'est évidemment pas passé inaperçu lors de son arrivée sur le sol américain. De nombreux fans et médias, l'attendaient à l'aéroport de Newark, où il a signé des autographes à tour de bras, notamment sur des maillots de la franchise texane. Et alors qu'il a eu l'honneur d'effectuer le premier lancer lors d'un match des Yankees, il a multiplié les interviews, que ce soit pour le podcast de JJ Redick ou sur ABC, mais également donné une conférence de presse d'avant-draft, dans une salle rien que pour lui, alors que les autres joueurs qui vont être sélectionnés dans le Top 15 partageaient eux une autre pièce... Un traitement de faveur à la hauteur du phénomène, qui a par ailleurs avoué mesurer 2,21m, et une nouvelle fois prouvé qu'il se débrouillait extrêmement bien en anglais. Ce qui lui a permis de sortir quelques répliques bien senties, notamment quand on lui a demandé s'il comptait prendre beaucoup de muscle. "Pourquoi ? Mais pourquoi faire ? Il faudrait plutôt dire aux autres de devenir plus maigres", a-t-il ainsi lâché sur ABC. Une aisance et une confiance en lui dont raffolent déjà les Américains. Il ne reste plus qu'à confirmer sur les parquets...