Aurélie Sacchelli, Media365, publié le mercredi 28 février 2024 à 19h30
Opposés ce mardi, Rudy Gobert et Victor Wembanyama n'ont pas tari d'éloges l'un envers l'autre après la rencontre. Mais c'est assurément le plus âgé des deux qui vit la plus belle saison collectivement.
Ils sont tous les deux candidats au titre de meilleur défenseur de la saison en NBA, ils sont tous les deux français, et ils s'affrontaient mardi pour la quatrième et dernière fois de la saison. Rudy Gobert et les Minnesota Timberwolves l'ont emporté 114-105 face à Victor Wembanyama et les San Antonio Spurs, le premier finissant avec 13 points et 17 rebonds et le deuxième avec 17 points et 13 rebonds. Rudy Gobert s'est même offert un dunk sur la tête de son jeune futur coéquipier en bleu (ils n'ont encore jamais eu l'occasion de jouer ensemble). Après le match, les deux hommes n'ont pas tari déloges l'un envers l'autres. « Ce qui est plaisant quand je l'affronte, c'est que je comprends ce que ça fait pour les autres de jouer face à moi, a d'abord analysé Rudy Gobert. Pour l'instant, l'avantage que j'ai sur lui, c'est la force. C'est ce que j'ai essayé d'utiliser, tout en sachant qu'il peut me contrer. Mais quand j'y vais, je dois y aller à fond parce que même si on pense avoir pris le dessus avec une feinte, il lui suffit de tendre le bras pour contrer. Il m'a eu une fois, mais j'ai insisté et j'y suis allé à fond. J'ai été patient, j'ai travaillé sur mes appuis et ma puissance pour être plus équilibré, mais aussi plus explosif."
Wembanyama loue la présence de Gobert
Victor Wembanyama, de son côté, a été interrogé sur l'aspect du jeu de Rudy Gobert qu'il aimerait ajouter au sien, et il n'a pas hésité longtemps. "La manière dont sa présence se ressent sur le parquet, a répondu le prodige français. Il est vraiment le pilier de leur défense. Non seulement c'est un très bon joueur sur le plan individuel, mais il s'inscrit également très bien dans leur équipe. Je pense qu'il a vraiment trouvé sa place ici. Rudy est peut-être le meilleur défenseur du monde mais s'il est tout seul, il ne peut pas le montrer. Et ici, il n'est pas tout seul. Il a tout à sa disposition pour que les choses fonctionnent." Sans doute la principale différence entre une équipe qui est en tête de la Conférence Ouest et peut rêver d'aller très loin cette saison et une autre qui sera en vacances dès la mi-avril...