Qui est Arne Slot, le futur entraîneur de Liverpool ?

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 27 avril 2024 à 18h07

Après trois ans au Feyenoord Rotterdam, le coach néerlandais s'apprête à relever un immense challenge.

Faire oublier Jürgen Klopp avec un nom qui, pour beaucoup, semble un peu sorti de nulle part, c'est la lourde tâche qui attendra Arne Slot sur le banc de Liverpool la saison prochaine. Ancien modeste milieu de terrain essentiellement passé par Zwolle et le NAC Breda, sur une carrière étirée de 1995 à 2013, ce fan des préceptes de Pep Guardiola s'est révélé à la tête d'Alkmaar en 2019-2020, où il était d'abord adjoint avant d'être promu entraîneur en chef. En décembre 2020, pour sa deuxième saison, son accord avec le Feyenoord est révélé, ce qui vaut aux dirigeants de l'AZ de le remercier sur-le-champ.

"Je n'arrive à m'éteindre que pendant les week-ends internationaux"

Dès son premier exercice aux commandes du club de Rotterdam, il emmène celui-ci en finale de Ligue Europa Conférence contre la Roma (défaite 1-0), après avoir éliminé l'Olympique de Marseille en demi-finales (3-2 à l'aller à Rotterdam, 0-0 au retour à l'Orange Vélodrome). Surtout, il a ramené le titre de champion l'année dernière au Feyenoord, le deuxième seulement du 21e siècle après celui de 2016. La semaine dernière, il a glané un nouveau titre avec la victoire en Coupe devant le NEC Nimègue (1-0). Quelques mois après une troisième place en phase de poules de Ligue des champions, puis une élimination en barrages de Ligue Europa face à... la Roma, il s'apprête aussi à terminer dauphin de l'intouchable PSV en championnat.

La seule chose qu'Arne Slot ne partage pas avec Pep Guardiola, en plus d'être plus jeune de huit ans (45 ans contre 53 pour l'Espagnol), c'est de jouer avec un véritable avant-centre. Souriant mais discret, il insiste lui aussi sur la dimension physique nécessaire pour gagner les matchs avec style et possession du ballon, grâce à un pressing incessant et donc une répétition des courses. Déjà cité en Premier League la saison dernière, il visionne les matchs comme un glouton, ainsi qu'il le confiait il y a quelques mois au Algemeen Dagblad : "Lorsque la saison est en cours, je n'arrive à m'éteindre que pendant les week-ends internationaux. Je ne regarde alors presque jamais, à moins qu'un de mes joueurs ne fasse ses débuts quelque part." Le reste du temps, il avoue même suivre aussi la Ligue 1. Entre autres, bien sûr.

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