NBA : Début d'un nouveau procès lié à la mort de Bryant

Guillaume MARION, Media365 : publié le jeudi 11 août 2022 à 10h30

Ce mercredi, un nouveau procès a débuté aux Etats-Unis en lien avec la mort de Kobe Bryant, sa femme Gianna ayant porté plainte contre le comté de Los Angeles à cause de photos.

Plus de deux ans après la tragique disparition de Kobe Bryant, qui avait bouleversé le monde entier, un nouveau procès en lien avec cela a débuté ce mercredi aux Etats-Unis. Pour rappel, le 26 janvier 2020, la star des Los Angeles Lakers, sa fille Gianna (13 ans) et sept autres personnes avaient péri dans un crash d'un hélicoptère en Californie, à l'ouest de la ville. La scène du drame avait alors été photographiée par des policiers et des pompiers du comté de Los Angeles, c'est ce qui va engendrer un nouveau procès dans cette affaire. En effet, Vanessa Bryant, qui a déjà remporté une première bataille judiciaire à ce sujet, et Chris Chester, qui a lui perdu son épouse et sa fille de 13 ans, ont porté cette affaire devant le juge. « Au moins 11 employés (du shérif) et une douzaine de pompiers ont partagé les photos dans les 24 heures après le crash », déclarent d'ailleurs à ce propos les avocats de la veuve du Hall of Famer.

« Aucune des photos n'est apparue dans les médias »

Dans des documents judiciaires, on peut notamment lire qu'au « cours des semaines qui ont suivi, un agent (du shérif) a montré des photos de restes (humains) dans un bar, un autre a envoyé des photos à un groupe d'amis de jeux vidéo et (des pompiers) ont affiché des photos à un gala de récompenses. » Des attitudes forcément choquantes pour les victimes, qui espèrent bien obtenir gain de cause. Du côté de la défense, on conteste que les photos prises ont été divulguées, elles auraient, selon eux, été supprimées. « Le comté a travaillé sans relâche pour empêcher que ses photos du site du crash ne soient rendues publiques, a expliqué Mira Hashmall, une des avocats. Plus de deux ans et demi plus tard, aucune des photos du comté n'est apparue dans les médias, aucune n'est trouvable en ligne et les plaignants admettent ne les avoir jamais vues. »

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