Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 25 août 2022 à 15h45
Rudy Gobert préférait voir le verre à moitié plein, après le succès de l'équipe de France contre les Tchèques (95-60) en qualifications pour le Mondial. Mais il s'agissait surtout d'un vrai match de préparation pour l'Euro, qui débute la semaine prochaine.
Rudy, à l'image de toute la préparation, votre début de match a été un peu compliqué avant de dérouler en seconde période, en mettant tout ce qu'il faut défensivement. Le coach est toujours un peu inquiet de ces départs, car face aux grosses équipes, ça pourrait ensuite être compliqué de revenir...
L'objectif, c'est de continuer à progresser, match après match et jour après jour. C'est pour ça qu'on a des matchs de préparation. En effet, on a eu des départs un peu compliqués à chacune de nos rencontres. Mais le point positif, c'est qu'à chaque fois on se ressoude et on monte en puissance au fil de la partie. Et derrière, on joue le basket qu'on peut et qu'on doit jouer... C'était un super test, il faut continuer à travailler dur afin de monter encore en puissance.
Est-ce que ça vous embête, personnellement, de défendre sur des gars à 2,16 m qui passent leur temps derrière la ligne à trois points, comme ce fut le cas avec le Tchèque Ondrej Balvin ?
Non. Au stade où j'en suis dans ma carrière, je peux désormais défendre sur n'importe qui et n'importe où. C'est juste différent, dans la communication et la manière dont on réagit aux écrans, aux situations. L'avantage, ces dernières années, c'est que je peux défendre sur des grands qui shootent presque un match sur deux ou un match sur trois... C'est une force, à nous d'être simplement sur la même longueur d'onde et de continuer à défendre au mieux lors de ces situations.