Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 21 mars 2024 à 22h19
Repassée devant au tableau d'affichage après une entame de match laborieuse, l'ASVEL s'est complètement écroulée dans le dernier quart-temps, ce jeudi sur le parquet de l'Olympiakos lors de la 29eme journée d'Euroligue et a subi du même coup sa 24eme défaite de la saison dans la compétition (80-64), la deuxième en deux jours.
L'Euroligue ne réussit décidément pas à l'ASVEL. Quelques jours après avoir agréablement constaté à l'occasion de la venue de l'Anadolu Efes Istanbul que les Villeurbannais n'avaient finalement pas prévu de terminer la saison européenne sans la moindre victoire dans leur nouvelle salle de la LDLC Arena, où ils n'avaient fait qu'accumuler les déceptions depuis leurs premiers pas avant de recevoir Rodrigue Beaubois et ses coéquipiers, les avant-derniers du classement ont rappelé qu'ils méritaient grandement de ne pas être mieux classés. Car deux jours après avoir tout de suite rechuté, sur le parquet du Maccabi Tel Aviv, Pierrick Poupet et ses joueurs ont de nouveau bu la tasse (80-64), ce jeudi soir, en déplacement chez l'Olympiakos pour le compte de la 31eme journée. Et le pire, c'est que cette 24eme défaite de l'exercice dans la compétition, la deuxième de suite après celle de mardi en Israël, l'ASVEL aurait probablement pu l'éviter. Après un départ manqué (20-12 à l'issue du premier quart-temps) face à des Grecs emmenés par Alec Peters, auteur de 17 points, 3 passes et 6 rebonds dans cette partie, Nando De Colo (10 points jeudi) et les siens avaient su en effet revenir à hauteur de leurs adversaires au prix d'un troisième quart-temps de toute beauté (20-11).
Malgré "TLC"...
Complètement relancés, les anciens champions de France étaient même repassés un temps devant au tableau d'affichage sur leur lancée de cette troisième période qui laissait penser que l'ASVEL allait terminer très fort face à l'Olympiakos et à l'ancien Villeurbannais Moustapha Fall, toujours aussi précieux dans la raquette (12 points, 6 rebonds). Malheureusement pour les protégés de Tony Parker, décidément illisibles, c'est tout l'inverse qui s'est produit. Et après avoir excellé dans le troisième quart-temps, l'ASVEL a de nouveau touché le fond. Malgré les efforts de Timothé Luwawu-Cabarrot, meilleur marqueur de l'équipe jeudi (14 points), la pire équipe d'Euroligue avec l'Alba Berlin s'est complètement écroulée en fin de match (26-9 dans le dernier quart-temps) pour finalement s'incliner à l'arrivée de quatorze points. Une désillusion de plus venue s'ajouter à une liste de plus en plus longue sur ce plan.