Aurélie Sacchelli, Media365, publié le jeudi 01 juin 2023 à 10h17
Même s'il n'a disputé que trois rallyes sur cinq cette saison, Sébastien Ogier peut mathématiquement reprendre la tête du championnat du monde des rallyes en Sardaigne ce dimanche.
Cela serait assurément une première, et pas forcément une bonne publicité pour le championnat du monde des rallyes, mais toujours est-il que Sébastien Ogier, qui dispute la saison à mi-temps cette année, comme l'an passé, peut rêver d'un neuvième titre de champion du monde en cas de circonstances extrêmement favorables. Ce week-end se déroule le rallye de Sardaigne, sixième des treize épreuves de la saison WRC, et si tout tourne en sa faveur, le pilote français de 39 ans peut reprendre la tête du championnat du monde. Vainqueur du Rallye Monte-Carlo et du Rallye du Mexique et cinquième du rallye de Croatie, Sébastien Ogier compte 69 points et occupe la troisième place du classement général, à 29 points du champion du monde Kalle Rovanperä et douze points d'Ott Tänak, qui ont disputé toutes les courses jusqu'à présent. Sachant qu'un maximum de 30 points (25 pour une victoire + 5 de bonus en cas de victoire dans la dernière spéciale), le pilote Toyota peut donc prendre les commandes avant d'aller disputer le rallye du Kenya à la fin du mois.
Deux spéciales de 50 kilomètres
En attendant, il y aura 19 spéciales à parcourir entre jeudi soir et dimanche midi, dont deux de 49,9 kilomètres (la n°4 et la n°7) qui ont de quoi faire peur aux pilotes, à leurs pneus et à leur moteur hybride. Mais Sébastien Ogier est prêt à relever le défi, d'autant qu'il n'ouvrira pas la route. Il a en tout cas hâte d'en découdre, comme il l'a confié mercredi, à la veille du départ : « La Sardaigne est un rallye que j'ai appris à aimer. Au début, j'avais du mal à y aller, mais au fil des années, j'ai commencé à le maîtriser de plus en plus. Les souvenirs les plus récents que j'ai de la Sardaigne sont vraiment bons depuis que nous avons réussi à gagner en 2021 après être partis les premiers sur la route, ce qui n'est normalement pas possible sur cet événement. Nous aurons cette fois-ci une meilleure position de départ, mais ce sera quand même un défi difficile, surtout avec cette très longue spéciale de 50 kilomètres que les organisateurs ont faite pour cette année. J'aime bien ce défi, honnêtement ; cela ajoute du piquant au rallye et au besoin de gestion des pneus. Ce sera certainement un rallye intéressant. »