MotoGP : La FFM assure qu'il y a un " effet Quartararo "

MotoGP : La FFM assure qu'il y a un " effet Quartararo "©Panoramic, Media365
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Mathieu WARNIER, Media365, publié le vendredi 05 août 2022 à 23h10

Grâce aux performances au plus haut niveau de Fabio Quartararo et Johann Zarco, le président de la FFM Sébastien Poirier assure que cela se ressent avec un essor de la moto en France.

La moto française attendait ça depuis si longtemps. La saison passée, Fabio Quartararo est devenu le premier pilote tricolore sacré champion du monde dans la catégorie-reine et mène le championnat cette année encore. Récemment interrogé par l'AFP, le président de la Fédération Française de motocyclisme (FFM) Sébastien Poirier s'est confié sur l'impact que peut avoir « El Diablo ». « Avoir un champion du monde comme Fabio Quartararo, avoir un podium avec deux Français comme on a pu l'avoir l'année passée et cette année, c'est positif pour la moto, pour les sports mécaniques et pour tous les petits qui se rêvent d'être champion du monde », a assuré le patron de la moto française. Le fait que la jeunesse puisse « s'identifier à un champion français et voir l'impact que ce champion a dans son pays mais aussi dans le monde entier », est perçu comme « extrêmement positif ».


Poirier : « Je pense qu'il y a un effet Quartararo »

Au-delà de leurs performances, Fabio Quartararo et Johann Zarco sont reconnus comme étant « deux pilotes qui sont vraiment accessibles et qui essaient de transmettre », ce qui fait dire à Sébastien Poirier que l'essor de la moto dans l'Hexagone est loin d'être terminé. « On l'a vu dans les chiffres liés à la campagne des primo-licenciés en septembre, on a battu un record historique, ajoute le président de la FFM dans cet entretien accordé à l'AFP. Alors, est-ce 'l'effet post-Covid' ou est-ce-que c'est l'effet Quartararo ? Moi je pense qu'il y a un effet Quartararo ». Un effet que le dirigeant espère voir s'installer sur la durée et permettre l'éclosion de nouveaux talents pouvant prendre la suite au plus haut niveau. « Je rêve dans sept-huit ans qu'on puisse voir les fruits du travail qu'on mène aujourd'hui, espère Sébastien Poirier. On voudrait faire de la France l'égal de l'Espagne par rapport à la filière, qu'on ait une pyramide beaucoup plus large à la base et donc beaucoup plus haute. »

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