Justice : Jean Alesi relaxé

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 20 janvier 2023 à 09h59

Poursuivi pour des dégradations aggravées, l'ancien pilote de Formule 1 Jean Alesi, qui avait fait exploser la fenêtre du cabinet d'architecte de son ex-beau-frère avec un pétard, a été relaxé par le tribunal correctionnel de Nîmes jeudi.

"Une idiotie". Jean Alesi s'est excusé jeudi à la barre du tribunal correctionnel de Nîmes, où il était jugé en compagnie de son fils Giuliano, absent de l'audience, pour "dégradation du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes". Des faits commis "dans le cadre d'un conflit familial", qui avaient eu lieu dans la nuit du 18 au 19 décembre 2021 à Villeneuve-lès-Avignon (Gard). Des voisins avaient prévenu la police après avoir entendu une explosion venant du cabinet d'architecture du désormais ex-beau-frère d'Alesi, dont la devanture en verre avait volé en éclats. Ils avaient communiqué aux forces de l'ordre le numéro de la plaque minéralogique d'une voiture vue ayant quitté les lieux tous feux éteints, un véhicule appartenant à José Alesi, le frère de l'ex-pilote de Formule 1. Placé en garde à vue, ce dernier avait reconnu avoir coincé un "gros feu d'artifice acheté en Italie" dans l'encadrement d'une fenêtre du cabinet d'architecte de son beau-frère, en cours de séparation avec sa sœur, afin de lui faire "une mauvaise blague".

"Très choqué" par la puissance du pétard

Jean Alesi et son fils âgé de 24 ans, pilote professionnel au Japon, ont été relaxés de l'ensemble des poursuites. Et l'ancien pilote Ferrari (1991-1995) a donc fait amende honorable, rapporte le Midi-Libre. "Ce jour-là, je remontais d'Italie en voiture. À Ventimille, j'ai acheté un paquet de pétards. Il est d'usage dans le pays d'en utiliser lors des célébrations. Bêtement, j'ai voulu mettre en œuvre cette tradition pour fêter dans la soirée les retrouvailles avec mon fils. Un fils que je n'avais pas vu depuis un an, a-t-il déclaré, assurant que son fils n'était pas au courant de son projet. J'ai dit à mon fils : « Viens, on va faire un tour en ville ». Mais comme j'avais bu, il a préféré conduire. Si je lui avais dit : « Viens, on va faire péter des pétards », jamais il n'aurait voulu sortir." Il est également revenu sur l'explosion du pétard, jurant avoir été "très choqué par sa puissance. Je n'imaginais pas qu'il puisse aller jusqu'à casser cette fenêtre !" Et Alesi est visiblement en bons termes avec son ex-beau-frère, présent à l'audience et à qui il a fait la bise et échangé de grands sourires.

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