F1 : Vers la suppression des essais libres ?

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Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 28 mars 2023 à 11h08

A en croire les propos de Stefano Domenicali, les essais libres pourraient disparaître prochainement des week-ends de Grand Prix en F1. Le patron de la catégorie estime que le format n'intéresse plus le public, contrairement par exemple aux courses sprint.

Les essais libres appelés à disparaître ? Face à un engouement de moins en moins prononcé pour l'exercice, la F1 pourrait décidé de revoir prochainement le programme des week-ends de Grand Prix. En marge du premier Grand Prix MotoGP de la saison, ce week-end à Portimao, marqué par la victoire du champion du monde en titre Francesco Bagnaia mais également par la première course sprint de l'histoire de la catégorie, elle aussi remportée par l'Italien, Stefano Domenicali a fait part de son appétence bien faible pour les essais libres. Et au même titre que la MotoGP a elle aussi décidé - comme l'avait fait la F1 il y a deux ans - de passer à ce format de course sprint, beaucoup plus spectaculaire aux yeux de la plupart des spectateurs et téléspectateurs comme des suiveurs, au détriment de séances d'essais libres sans véritable intérêt ni de passion pour la formule, le patron de la F1 aimerait lui aussi rayer de la carte ces essais. D'autant que trois séances (deux le vendredi et une autre le samedi, le même jour que la séance qualificative) sont au programme chaque week-end de course avant les qualifications lorsqu'aucune course sprint n'est prévue.

Les écuries n'accepteront jamais !

"Je suis en faveur de la suppression des séances d'essais libres, qui sont bénéfiques aux écuries, mais qui ne plaisent pas au public", a clairement fait entendre le successeur de Chase Carey, aux commandes de la catégorie depuis 2021 et notamment à l'origine de l'arrivée des courses sprint en F1. Malheureusement pour l'Italien, comme il l'a bien dit dimanche au micro de la télévision portugaise, ces séances d'essais libres "sont bénéfiques aux écuries". Et cette simple mais ô combien fondamentale raison laisse penser que la suppression de ces traditionnelles sessions de temps qui n'intéressent personne ou presque est impossible à mettre en place concrètement. Non seulement il faudrait l'accord des écuries du paddock, mais également celui de la FIA. Le rêve de Domenicali devrait donc rester utopique un petit moment encore. Pour ne pas dire à tout jamais.

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