WTA : Comment le tournoi de Rouen a changé de dimension

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Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 17 avril 2024 à 16h00

Cette semaine se dispute le tournoi WTA 250 de Rouen. Une compétition qui a changé de dimension, cette année, ce qui lui a permis d'attirer des stars.

Cette semaine, Rouen organise un tournoi WTA de tennis, à la Kindarena, sur terre battue indoor. Il s'agit même du troisième tournoi féminin le plus important en France cette saison. Ce n'est que cette année que ce tournoi a fait son apparition dans la catégorie WTA 250. Avant cela, il était dans celle des WTA 125. Cette année, cette épreuve est parvenue à attirer plusieurs des stars du circuit féminin. La tête de série n°1 est la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, 22eme joueuse mondiale, tandis que la tête de série n°2 est la Française Caroline Garcia, 23eme joueuse mondiale. D'autres grands noms ont répondu présent comme la Japonaise Naomi Osaka, qui n'a plus joué sur cette surface depuis deux ans, ou bien encore la Russe Mirra Andreeva (16 ans). A Rouen, il y a d'abord eu un tournoi exhibition, l'Open de Haute-Normandie, qui avait lieu juste avant Roland-Garros. En 1995, Jim Courier, Pete Sampras et Andre Agassi y étaient. En 2014, Charles Roche, le directeur de ce tournoi WTA 250 de Rouen, a organisé une exhibition remportée par Jérémy Chardy. Ce n'est ensuite qu'en 2016 que le tournoi a pris la direction de la Kindarena.

Rouen a vu défiler de grands noms avant cette année

Les années suivantes, Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Richard Gasquet, Kristina Mladenovic, Pablo Carreno Busta ou encore Virginie Razzano y ont joué. Cela a motivé Roche à aller plus loin, comme il l'a lui-même confié auprès du quotidien sportif français L'Equipe : « Je voulais vraiment qu'on aille sur le circuit professionnel, parce que je trouve que dans ces exhibitions, il manque la cerise sur le gâteau, le fait que la joueuse tombe par terre quand elle a gagné le tournoi. » Tout s'est ensuite accéléré en 2022, lorsque le tournoi WTA 125 a été lancé, sur dur, en octobre : « Au niveau local, on avait plutôt des filles (Alice Robbe, Manon Arcangioli...) qui pouvaient potentiellement jouer ce tournoi que des garçons, ça donnait du sens à ce qu'on faisait. Et on avait sans doute un peu plus de chances de monter un tournoi féminin que masculin. » Nicolas Mayer-Rossignol (PS), le maire de la ville et président de la Métropole, qui veut faire de Rouen l'une des capitales du sport féminin, se retrouve impliqué, tout comme Capfinances, courtier en assurances dont le siège est à Rouen, dans ce tournoi, devenu WTA 250 deux ans plus tard : « Je cherchais à développer le tennis féminin avec un événement de grand rayonnement. Le tennis est un sport où les femmes sont connues depuis longtemps. C'est aussi un sport qui nous permet de bien utiliser nos infrastructures, notre localisation est favorable... »

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