Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 07 mai 2024 à 10h51
A domicile et encore plus à l'extérieur, Lyon ne s'avoue jamais vaincu, bien au contraire. Alexandre Lacazette et ses coéquipiers, journée après journée, ne sont jamais aussi dangereux que lorsqu'ils sont dos au mur.
Voilà une statistique qui vient confirmer l'impression laissée depuis des semaines par l'Olympique Lyonnais : les Gones sont ceux qui retournent le plus souvent la situation cette saison parmi les cinq grands championnats européens, en tout cas depuis décembre et l'arrivée de Pierre Sage sur le banc, avec un total de 22 points conquis sur cette période après avoir été menés au score. Ce n'est pas un mauvais indicateur de rattrapage, bien au contraire, puisque ses plus proches poursuivants ne sont autres que Manchester City et Liverpool avec respectivement 20 et seize points inscrits de la sorte.
Lopes : "Pour le coeur, c'est un peu moins bien"
Encore plus fort, cette période incroyable de sept victoires et un nul n'a en fait démarré qu'au mois de février pour l'OL, avec le succès à Montpellier (1-2) à l'occasion de la 21e journée de championnat. Depuis, ont également été concernées les rencontres à Metz (1-2, 23e journée), à Toulouse (2-3, 26e journée), contre Reims (1-1, 27e journée), à Nantes (1-3, 28e journée), devant Brest (4-3, 29e journée), Monaco (3-2, 31e journée) et donc à Lille lundi (3-4, 32e journée).
Cette nouvelle spécialité prend ses racines dans l'état d'esprit développé par les Rhodaniens depuis leur passage tout en bas, selon leur coach Pierre Sage : "C'est l'expérience qui nous est arrivée, depuis qu'on nous a dit qu'on ne pouvait pas se maintenir avec sept points. On est sortis d'un état morbide à quelque chose de très festif. A la mi-temps, on s'est un peu appuyés sur ces choses-là pour recharger et redynamiser l'équipe. Et elle a de la ressource, les joueurs ont la volonté d'aller chercher des choses et surtout ils sont en mesure de le faire ensemble." "Pour le coeur, c'est un peu moins bien", sourit le gardien Anthony Lopes (pour Le Parisien). Mais pas du tout en réalité, car c'est bien un nouveau soleil qui inonde les têtes lyonnaises.