Mathieu Warnier, Media365, publié le 9 mai
Découvrez nos tops et nos flops à l'issue de la victoire de l'Atalanta Bergame face à l'Olympique de Marseille (3-0) sur la pelouse du Gewiss Stadium en demi-finale retour de la Ligue Europa.
Les tops
Lookman virevoltant
Entré en jeu à l'heure de jeu la semaine passée, Ademola Lookman a tiré le maximum de sa titularisation au retour. S'il n'a pu cadrer qu'un seul de ses deux tirs pour ouvrir le score à la demi-heure de jeu, l'attaquant nigérian a été une menace permanente pour la défense marseillaise. Ce qui s'est traduit par sa passe décisive pour son compère du côté gauche de l'Atalanta Bergame Matteo Ruggeri en début de deuxième période. Moins en vue après l'heure de jeu jusqu'à son remplacement par El Bilal Touré, il restera un des artisans de la victoire du club bergamasque lors de cette demi-finale retour.
Pau Lopez a retardé l'échéance
Si l'OM a pu y croire jusqu'à la demi-heure de jeu, c'est bien grâce à Pau Lopez. Alors que sa défense a pris l'eau, le gardien espagnol a tout fait pour empêcher son équipe de sombrer au tableau d'affichage. Mais sa réussite a pris fin quand Ademola Lookman a vu sa frappe être déviée par Samuel Gigot, le prenant à contre-pied. Avec cinq arrêts à son actif lors de ce match retour, Pau Lopez aura sans doute été le seul joueur de l'OM à la hauteur de l'enjeu ce jeudi à Bergame.
L'Atalanta a pu déployer son jeu
Sans doute qu'un Orange Vélodrome assourdissant a pu poser problème au match aller. Dans l'ambiance relativement plus feutrée du Gewiss Stadium, l'Atalanta Bergame a pu mener les débats comme elle l'attendait. Les joueurs de Gian Piero Gasperini ont imposé dès les premiers instants de la rencontre une pression de tous les instants à en déstabiliser un collectif marseillais dans l'incapacité de s'exprimer normalement. Si la réussite a longtemps fui « la Dea », Ademola Lookman a changé la donne. Charles De Ketelaere et Teun Koopmeiners ont également fait mal aux Marseillais. Si les changements effectués en deuxième période pour apporter du sang frais ont pu fragiliser l'ensemble, cela s'est avéré suffisant pour l'emporter face à l'OM.
Les flops
L'OM ne s'est jamais sorti de la pression
Si Jean-Louis Gasset avait trouvé la solution au match aller, l'OM est passé à côté de la deuxième manche. Pris à la gorge dès les premiers instants, les Olympiens n'ont pas été en mesure d'aligner les passes pour se sortir d'une pression quasiment permanente et espérer mettre en défense une arrière-garde de l'Atalanta pleine de sérénité. Les changements effectués à l'heure de jeu puis à l'orée du dernier quart d'heure n'auront été que des cautères sur une jambe de bois tant ce n'était pas la soirée de l'OM.
Aubameyang et l'attaque marseillaise inexistants
Le lien de cause à effet. Alors que le jeu marseillais n'a jamais été en mesure de s'exprimer, l'attaque de l'OM n'a pas eu les moyens de briller à Bergame. Mis à part le lob manqué par Iliman Ndiaye très tôt en deuxième période, Juan Musso n'a pas eu besoin de s'appliquer pour écarter les maigres tentatives marseillaises. C'est notamment vrai pour Pierre-Emerick Aubameyang, qui a été pris dans la nasse de la défense de l'Atalanta sans jamais pouvoir s'en sortir. Avec seulement un tir cadré sur six tentés lors de ce match retour, l'OM n'avait pas les arguments pour espérer mieux qu'une élimination aux portes de la finale.
Scamacca moins efficace
S'il a été en première ligne au match aller à Marseille, Gianluca Scamacca n'a pas su se mettre en évidence devant son public. Maladroit face à Pau Lopez avec aucun de ses trois tirs cadrés et sans cesse dominé dans les duels, l'ancienne cible du PSG a réalisé un match en-deçà de la moyenne et c'est logiquement que Gian Piero Gasperini l'a fait sortir avant l'heure de jeu pour redonner du poids et du pep's à son attaque pour la fin de match.