WTA : Swiatek, dans le Top 5 des sportives les mieux payées, précise...

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Aurélien CANOT, Media365, publié le samedi 24 décembre 2022 à 12h33

Au même titre que sept autres joueuses du circuit, Iga Swiatek apparaît dans le Top 10 des sportives les mieux payées de l'année. La Polonaise et numéro 1 mondiale figure même parmi les cinq mieux rémunérées. Ce qui l'amène à une réflexion sur un point.

Une nouvelle fois, les joueuses de tennis trustent majoritairement le classement des sportives les mieux payées de l'année. En 2022, elles sont ainsi sept à occuper les dix premières places. Et paradoxalement, les mieux rémunérées de l'exercice qui vient de s'écouler ne sont pas celles qui ont brillé le plus. Ainsi, alors que Naomi Osaka n'en fini plus de reculer dans la hiérarchie (elle occupe désormais la 42eme place mondial) et a une nouvelle fois traversé l'année comme un fantôme, sa finale perdue à Miami exceptée, cela n'empêche pas la Japonaise de conserver les commandes de ce classement des plus particuliers, devant l'Américaine Serena Williams, une autre joueuse qui a elle aussi disparu pratiquement des radars et n'apparaît d'ailleurs plus dans le classement étant donné le peu de matchs qu'elle a disputés ces derniers temps.

Swiatek : "L'argent n'est pas ma motivation"

Pourtant, quand Osaka a perçu 51,1 millions de dollars, son ancienne rivale et légende du tennis US, de son côté, a amassé 41,3 M$ alors qu'elle a disputé sept matchs en tout et pour tout en 2022. La skieuse acrobatique Eileen Gu (20,1 M$), troisième, complète le podium, un rang derrière une autre joueuse de tennis Emma Raducanu (18,7 M$). Quant à la numéro 1 mondiale Iga Swiatek, elle se classe en 5eme position, avec un gain de 14,9 M$. Toutefois, elle a tenu à préciser un point à propos de ce classement. "Je suis heureuse de ce classement. L'argent n'est pas ma motivation, mais le problème, c'est que je l'ai vraiment gagné sur le court et que d'autres joueuses l'ont surtout gagné grâce à des contrats de sponsoring, donc il y a une différence. Je pense que je peux encore développer un peu mon activité." A l'image d'une Osaka dont la propre agence de management a vu le jour cette année.

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