Marie Mahé, Media365, publié le samedi 07 septembre 2024 à 13h20
Après sa victoire contre Frances Tiafoe en demies de l'US Open, Taylor Fritz s'est rapidement projeté sur sa finale prévue contre Jannik Sinner.
Taylor Fritz pense déjà forcément à la finale. Ce vendredi soir, l'Américain, 12eme joueur mondial et tête de série n°12, s'est qualifiée pour celle de l'US Open, sa première dans un tournoi du Grand Chelem, après sa victoire contre son compatriote Frances Tiafoe, 20eme joueur mondial et tête de série n°20, en cinq manches (4-6, 7-5, 4-6, 6-4, 6-1) et 3h21 de jeu. A l'issue de cette rencontre disputée devant son propre public, Fritz est passé par la traditionnelle conférence de presse, pour parler notamment de ce match, dans des propos rapportés par le quotidien sportif français L'Equipe : "C'était fou. Je pense que c'était surtout une question de gestion du moment et de la pression. Frances jouait à un très haut niveau dans les troisième et quatrième sets. (...) Il me faisait sortir du terrain à chaque coup ou prenait la balle très tôt, changeait de direction, ce qui est très difficile à contenir de manière constante. Il fallait résister, garder mon niveau au service, maintenant la pression au score et attendre qu'à un moment, les erreurs se multiplient pour saisir ma chance. Ç'a fini par arriver."
Fritz : "Sinner ? J'ai toujours aimé jouer contre lui"
L'Américain en a également profité pour se projeter sur sa finale. Son ultime adversaire sera l'Italien Jannik Sinner, numéro un mondial et tête de série n°1, mais cela ne semble pas lui faire peur plus que cela : "J'ai toujours aimé jouer contre lui. Et pour être honnête, je ne pense pas que je me retrouverai dans une situation plus stressante qu'aujourd'hui en jouant la finale. (...) Contre Sinner, j'ai le sentiment que je vais très bien jouer et gagner. Quand je joue bien au tennis, mon niveau, je pense, peut être suffisant. J'ai toujours bien joué contre Jannik. Nous sommes à 1-1, et même si cela fait un moment (la dernière était à Indian Wells en 2023), j'ai l'impression que je frappe toujours très bien la balle face à la sienne."