US Open : Djokovic peut entrer un peu plus dans la légende

Romain Fiore, Media365, publié le lundi 30 août 2021 à 12h29

Novak Djokovic débutera mardi son US Open, avec l'objectif d'entrer un peu plus dans l'histoire en signant le premier Grand Chelem calendaire depuis Rod Laver en 1969. Mais le Serbe devra se méfier de ses jeunes rivaux... et de lui-même !

Un mois après sa surprenante défaite en demi-finale des Jeux Olympiques de Tokyo, Novak Djokovic va retrouver un court de tennis en compétition officielle. Alors qu'il jouait sûrement le meilleur tennis de sa carrière, entre sa victoire en demi-finale de Roland-Garros face à Rafael Nadal, la finale face à Stefanos Tsitsipás, puis sa sur-domination à Wimbledon, le Serbe survolait les JO jusqu'à totalement s'écrouler dans le deuxième set de la demi-finale face à Alexandre Zverev. Un craquage comme rarement aperçu du côté du n°1 mondial, qui s'est également écroulé lors du match pour la médaille de bronze face à Pablo Carreno Busta, avant de déclarer forfait pour la petite finale du double mixte en raison d'une blessure à l'épaule. Alors dans quelle forme arrivera le Serbe à New York après avoir passé le mois d'août sans disputer la moindre compétition ? Le natif de Belgrade va viser à l'issue des deux semaines américaines une quatrième victoire à l'US Open, le tournoi qui lui "résiste" le plus après Roland-Garros.


Devenir le numéro 1 des Majeurs

Mais alors que Rafael Nadal et Roger Federer, ses grands rivaux historiques, seront absents pour cause de blessure, le "Djoker" pourrait les dépasser au nombre de victoires en Grands Chelem (20 chacun), et devenir ainsi le seul joueur de l'histoire à 21 trophées. Il pourrait par la même occasion réaliser une performance unique que ses rivaux n'ont jamais accomplie, le Grand Chelem calendaire : remporter les quatre tournois majeurs (Open d'Australie, Roland-Garros, Wimbledon, US Open), ce que seuls l'Américain Donald Budge en 1938 et l'Australien Rod Laver en 1962 et 1969 ont réussi. Des performances depuis jamais reproduites chez les hommes, mais à l'époque les Majeurs ne se disputaient que sur deux surfaces (terre battue et gazon). Depuis l'apparition du dur, c'est Novak Djokovic qui est devenu le roi de cette surface, avec douze victoires en Grand Chelem (neuf à l'Open d'Australie, trois à l'US Open).


Son plus grand rival ? Lui même !

Alors que Dominic Thiem, dernier vainqueur en titre du tournoi new yorkais, est absent pour cause de blessure au poignet, les plus grands adversaires du Serbe se nomment Daniil Medvedev (n°2 mondial), Alexandre Zverev (champion olympique et dernier finaliste de l'US Open), Stefanos Tsitsipás (n°3 mondial) ou encore Matteo Berrettini (dernier finaliste de Wimbledon). Mais au final, son plus grand rival sera sûrement lui-même et son était d'esprit, car s'il a fait preuve de force mentale lors de sa victoire à Roland-Garros alors qu'il était mené deux sets à zéro en huitièmes de finale et en finale, celui-ci peut aussi lui jouer des tours. Comme lors de sa dernière apparition au tournoi américain, où il fut disqualifié après avoir propulsé involontairement une balle dans la gorge d'une juge de ligne, ou très récemment lors de ses défaites aux JO de Tokyo. Dans un tournoi où chaque point et chacune de ses réactions seront scrutés et analysés, il ne reste plus que sept matchs à Novak Djokovic pour entrer un peu plus dans l'histoire de ce sport.

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