Aurélien Canot, Media365, publié le samedi 03 juin 2023 à 08h52
Alors que le 3eme tour de Roland-Garros a débuté sans aucun joueur français, Jo-Wilfried Tsonga assure qu'il est prêt à apporter son aide à notre tennis pour l'aider à remonter la pente. Toutefois, le jeune retraité aujourd'hui consultant a révélé vendredi qu'au même titre que Guy Forget, il n'avait pas accès au vestiaire de ses successeurs. Il a toutefois précisé sa pensée ensuite.
Jo-Wilfried Tsonga ne voit pas d'inconvénient à aider les joueurs français et à leur apporter leur expérience, un peu comme il le fait déjà auprès des jeunes talents du Team BNP, dont il est le parrain. Toutefois, il y a un problème, et de taille pour le moment, à savoir que pour aider ses successeurs incapables, chez les hommes comme chez les femmes, de passer le 2eme tour de ce Roland-Garros (Ndlr : il n'y a plus aucun Français en lice alors que vient de débuter le 3eme tour), il faudrait déjà qu'il puisse leur parler. Or, ce n'est pas le cas, à l'entendre. Vendredi, le jeune retraité aujourd'hui consultant vedette de Prime Video a en effet révélé en marge du match de la session de nuit entre Carlos Alcaraz et Denis Shapovalov qu'il n'avait pas accès au vestiaire de ses compatriotes, et qu'il n'était d'ailleurs pas le seul dans ce cas. "Honnêtement, en ce moment, il y a des trucs qui se passent, il y a des petites anecdotes qui sont révélatrices : c'est que quand je viens ici, je n'ai pas d'accès aux trucs des joueurs. Est-ce que je suis sérieux ? Bien sûr ! J'en ai parlé avec Guy (Forget), je sais que ça va faire du bruit, ce n'est pas un problème, j'en ai parlé avec Guy, et il m'a dit qu'il ne l'avait pas non plus", a confié le Manceau, pourtant plein de bonne volonté à l'entendre pour aider ce tennis français qui en a bien besoin.
Tsonga : "Etre entraîneur ? Je ne ferme pas la porte, ça fait envie"
"Je suis content de leur parler de temps en temps, de leur dire : "voilà ce que j'ai vécu, d'être au quotidien disponible pour eux", affirme Tsonga, sans pour autant s'imaginer pour le moment dans un rôle d'entraîneur à temps plein. "Le besoin qu'on a aujourd'hui, c'est justement de rapprocher les lignes, de se resserrer pour que l'information coule. Je ne dis pas que je vais être un entraîneur demain et que je vais entraîner H 24 un joueur". L'idée de devenir coach d'un joueur à l'avenir n'est pas pour déplaire à l'ancien numéro 1 français cependant. Il ne s'en est pas caché au micro de RMC Sport. "Je ne ferme pas la porte. Ça fait envie. C'est quand même passionnant d'être à côté d'un joueur et de le voir évoluer au quotidien. Aujourd'hui, je suis sur d'autres choses. Mais peut-être qu'un jour ça me reprendra de vouloir voyager partout dans le monde". Et au moins, il sera sûr de pouvoir entrer dans le vestiaire de son joueur.
Tsonga apporte une précision importante
Voyant peut-être le petit incendie qu'il avait provoqué, Tsonga a précisé sa pensée ensuite sur son compte Twitter, ajoutant au passage qu'il avait désormais accès à la fameuse zone qui lui était restée fermée jusqu'à maintenant. "Petite précision : les mots sont importants, je ne parlais pas du vestiaire qui est évidemment réservé aux joueurs et aux coachs, mais à la zone joueurs appelée « players lounge » où joueurs, staff ou encore agents peuvent se retrouver. J'ai dû demander et j'ai désormais accès." Comme quoi...