Quentin Lecointe, Media365, publié le jeudi 30 mai 2024 à 09h30
Programmé en session nocturne sur le court Philippe-Chatrier, le match entre Gaël Monfils et Lorenzo Musetti est l'affiche de ce jeudi à Roland-Garros.
Au bon souvenir de l'an dernier où il avait écœuré Sebastian Baez au bout de la nuit, Gaël Monfils a de nouveau eu les honneurs de la session nocturne pour son entrée en lice lundi face à Thiago Seyboth Wild. Le Français a cette fois fait moins long pour s'imposer en quatre sets malgré un tirage piégeux. Un succès pas forcément évident sur le papier après une semaine dernière où, malade, Monfils a été contraint de renoncer au tournoi de Lyon. Un forfait qui a contrarié le Parisien, en quête de matchs après une tournée sur terre battue sans relief (deux victoires en quatre tournois) : « Honnêtement, je me sentais bien pour Lyon, parce que c'est long, j'ai fait premier tour à Madrid, premier tour à Rome, j'ai eu le temps de bien retravailler. J'ai bien retravaillé physiquement, je me sentais bien. »
Le public comme carburant
Monfils a rarement l'habitude d'arriver Porte d'Auteuil avec beaucoup de victoires probantes sur terre battue à son actif. Mais peu importe son état de forme, le Français, toujours galvanisé quand il évolue à Paris, passe rarement à côté de Roland-Garros. Monfils ne cache pas qu'il se nourrit du public pour l'aider à tirer le meilleur de lui-même : « Forcément, dans le match, cela m'aide de fou. Tu prends de l'énergie positive et de l'adrénaline. Quand tu as plus d'adrénaline, tu te sens un peu plus conquérant, tu en mets de temps en temps plus dans tes coups. Tu as un boost d'énergie, ce qui est exceptionnel. »
Musetti se cherche également
Pour avoir peut-être le droit de défier Novak Djokovic au troisième tour, Monfils devra d'abord se défaire de Lorenzo Musetti ce jeudi soir. Vainqueur sans trembler en trois sets de Daniel Galan au premier tour, l'Italien n'a pas performé non plus dans les tournois importants sur terre battue cette saison. Il a dû se contenter de deux finales en Challenger, après avoir perdu d'entrée à Madrid et Rome (abandon contre Terence Atmane). Déjà père du haut de ses 22 ans, Musetti ne cache pas que l'arrivée de son fils change sa manière de voir les choses : « Un sourire de la part de mon fils et ça m'aide vraiment à décompresser, à me vider la tête entre les tournois et les matchs. On vit de grandes émotions quand on commence à jouer, non seulement pour soi-même, mais pour sa famille, et surtout dans ce cas pour mon fils et pour toutes les personnes à la maison. »