Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 27 juin 2024 à 23h48
La bannière neutre gonfle petit à petit son contingent, même si celui-ci ne sera tout de même pas des plus étoffés.
Le 15 juin, le CIO avait publié une première liste d'athlètes russes et biélorusses invités à concourir sous bannière neutre à l'occasion de Paris 2024, dans le contexte du conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine et qui a conduit le Comité international olympique à interdire les deux pays en tant que tels. Une actualisation a été réalisée jeudi et porte désormais le total à 22 Russes et 17 Biélorusses concernés. Sauf que tout le monde n'a pas encore accepté, à commencer par les plus grandes stars du tennis Daniil Medvedev et Andrey Rublev (Russie) ainsi qu'Aryna Sabalenka et Victoria Azarenka (Biélorussie), ou encore les filles russes Daria Kasatkina et Liudmila Samsonova.
Estanguet : "Il y aurait eu des contradictions pour la cérémonie d'ouverture"
Les noms de ceux qui seront présents n'ont pas encore été officialisés, mais on sait déjà qu'il s'agit de trois cyclistes - et que ce ne sera pas Aleksandr Vlasov, puisque ce dernier a décliné -, trois athlètes de trampoline, deux haltérophiles et surtout deux lutteurs. En plus d'être sportivement qualifiés, les représentants en question ont dû faire l'objet d'un double constat de la part des absences, celui de leur absence de soutien actif à la guerre et de lien avec l'armée. Par ailleurs, ce n'est pas non plus une condition sine qua non, puisque certains sports comme l'athlétisme avaient déjà empêché tout Russe ou Biélorusse de participation. Selon les disciplines, les situations sont donc bien différentes.
Les Russes et Biélorusses seront également bannis de la cérémonie d'ouverture sur la Seine, "une décision dans la continuité de ces règles très strictes" selon Tony Estanguet qui s'était exprimé sur le sujet dès le mois de mars (propos relayés par l'AFP) : "Les sports d'équipe comme les athlètes qualifiés individuellement ne peuvent pas représenter leur pays. On sait que le principe d'une cérémonie d'ouverture, c'est de présenter ces pays, donc il y aurait eu des contradictions à présenter la délégation dans son ensemble."