Errani n'a pas du tout aimé " le comportement de Bertens "

A lire aussi

Thomas Siniecki, Media365, publié le jeudi 01 octobre 2020 à 14h08

Le match entre Kiki Bertens et Sara Errani (7-6, 3-6, 9-7) a déchaîné les passions mercredi, à l'occasion du deuxième tour de Roland-Garros. L'Italienne a accusé son adversaire de faire du cinéma. Mauvaise perdante ?

Sara Errani a vite fait le tour des réseaux sociaux mercredi, avec ses incroyables problèmes au service. Même à la cuillère, dont elle a été contrainte d'abuser, elle a réussi à commettre une double faute. "Ces deux dernières années, j'ai eu beaucoup de problèmes avec mon lancer de balle. Je fais de mon mieux, et l'arbitre est parfaitement dans son droit de me sanctionner si je prends trop de temps." Mais après cette rencontre, qu'elle a perdue 9-7 au troisième set, l'Italienne - qui a eu une balle de match - s'est surtout signalée pour ses attaques en règle contre son adversaire Kiki Bertens.

Bertens : "Peut-être que je devrais prendre des cours de théâtre"

"Je n'aime pas qu'on se moque de moi. Au bout d'une heure, elle semblait être blessée et a cessé de courir, ça ne m'a pas plu. Elle a quitté le court sur une chaise roulante, mais là tout va bien, elle est dans les vestiaires, elle va au restaurant... Ce genre de comportement ne me plaît pas. Certains disent que je n'ai pas un esprit sportif, que je suis injuste, mais je ne pense pas qu'elle ait affiché une bonne attitude. Elle courait énormément sur tous les points durant des heures. Si elle souhaite adopter un tel comportement, tant mieux pour elle. Je pense qu'elle aurait pu gagner le match sans ça, et apparemment c'est moi la méchante !"

Errani aurait aussi proféré une insulte bien connue dans sa langue, en sortant du court : "Je l'ai dit aussi pendant le match. En italien, on utilise ça lorsqu'on est énervé, ce n'était pas du tout adressé à elle. S'ils veulent me sanctionner, comme bon leur semble !" Bertens, de son côté, explique que l'apparition du fauteuil roulant n'était pas de son fait : "C'était terrible. J'ai dit que j'allais marcher, les kinés ont refusé. J'ai insisté, puis j'ai eu des crampes dans toute la jambe et ils m'ont dit qu'ils allaient me sortir en fauteuil. Je n'ai pas eu le choix."


La Néerlandaise achève sa justification : "J'avais des crampes, j'avais froid, je ne me sentais vraiment pas bien. Elle peut dire ce qu'elle veut, peut-être que je devrais prendre des cours de théâtre ou poursuivre une carrière là-dedans. Ce qui m'a sauvé, c'est que les crampes venaient et repartaient aussitôt. Après le match, c'était bien pire. Ce n'est parti qu'après 45 minutes, peut-être qu'elle aurait dû être avec moi, comme ça elle aurait vu... Je ne le prends pas personnellement, je comprends sa frustration envers elle-même. Mais ce n'était pas juste de m'attaquer. Elle aurait aussi pu s'en prendre à elle-même et voir ce qu'elle pouvait améliorer." Et pan, comme dirait Jean-Paul Loth.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.