Open d'Australie : Tsitsipas charge Medvedev

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 28 janvier 2022 à 15h49

Battu par Daniil Medvedev après une demi-finale très tendue à Melbourne, Stefanos Tsitsipas s'en ensuite pris à son adversaire, qu'il juge immature, et démenti être coaché par son père pendant les matchs.

Vainqueur de Stefanos Tsitsipas vendredi dans le dernier carré de l'Open d'Australie, en quatre manches et 2h30 de jeu (7-6[5], 4-6, 6-4, 6-1), Daniil Medvedev, opposé en finale à Rafael Nadal, tombeur un peu plus tôt de Matteo Berrettini (6-3, 6-2, 3-6, 6-3), pourrait devenir le premier joueur de l'histoire à remporter un deuxième tournoi du Grand Chelem consécutif après avoir gagné son tout premier Majeur, en l'occurrence l'US Open en septembre dernier. Mais si le Russe s'est donc finalement imposé sans trop trembler face au Grec, il a eu un incroyable coup de sang dans la deuxième manche, s'en prenant vivement à un arbitre de chaise à qui il reprochait de ne pas sanctionner son adversaire. Et ce car il estimait que le père de Tsitsipas faisait du coaching illégal depuis les tribunes. Medvedev, qui a littéralement hurlé sur l'officiel, a écopé d'un avertissement, comme Tsitsipas.

Tsitsipas "dans le collimateur" des arbitres ?

Et alors que la poignée de mains a été très fraîche à la fin du match entre ces deux joueurs qui ne s'apprécient guère, Tsitsipas s'est ensuite défendu en conférence de presse, s'en prenant également à Medvedev, qui "n'est pas la plus mature des personnes" selon lui. Il assure aussi avoir trouvé "drôle" le coup de sang de son adversaire. "Je n'y attache pas trop d'attention. Je sais que des joueurs font ça pour essayer de vous déconcentrer. C'était peut-être une tactique. C'est bon, de toute façon, il n'est pas la plus mature des personnes, a-t-il d'abord déclaré, avant de nier être coaché par son père pendant les matchs. C'est faux. Je n'entends rien quand je joue. C'est impossible. Avec le bruit que fait le public entre chaque point, il faudrait une super audition pour entendre ce que disent les coaches." Et il estime être "dans le collimateur" des arbitres : "J'ai l'impression que l'arbitre regarde toujours du côté de mon box et pas du côté de celle de mon adversaire. Je pense que je suis victime de ça depuis longtemps. Qu'est-ce que je peux dire ? Je ne pense pas que les arbitres comprendront un jour que je ne peux rien entendre sur le court parce que je suis concentré sur le jeu, que je rejoue les points dans ma tête."

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