Open d'Australie : Nadal tacle Djokovic

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Paul Rouget, Media365 : publié le jeudi 06 janvier 2022 à 08h54

Persona non grata en Australie, Novak Djokovic, non-vacciné contre le Covid-19 et qui conteste son expulsion, aurait pu jouer "sans problème" à Melbourne "s'il l'avait voulu" a taclé Rafael Nadal.

Après s'être vu refuser l'entrée en Australie, Novak Djokovic, non-vacciné contre le Covid-19 et qui avait annoncé avoir bénéficié d'une exemption médicale pour pouvoir défendre son titre à Melbourne, a déposé un recours en justice contre cette décision, et a obtenu un sursis jusqu'à lundi. Et le cas du numéro un mondial continue à faire beaucoup parler. Alors que la Serbie soutient son champion, au contraire d'une opinion publique australienne très remontée, Rafael Nadal a été interrogé sur le sujet. L'Espagnol, qui compte, avec Roger Federer, le même nombre de victoires en Grand Chelem que Djokovic (20), s'est d'abord montré prudent, expliquant qu'il n'avait "pas tous les éléments" du dossier pour pouvoir juger. Ce qui ne l'a pas empêché de rappeler que son rival s'était mis dans cette situation tout seul...

"Le vaccin est le seul moyen d'arrêter cette pandémie"

"C'est normal que les gens ici en Australie soient frustrés par la situation parce qu'ils ont vécu des confinements très difficiles et que beaucoup d'entre eux n'ont pas pu rentrer chez eux", a-t-il expliqué dans un premier temps, avant de revenir sur sa situation personnelle : "J'ai eu le Covid. J'ai été vacciné deux fois. Si vous faites ça, vous n'avez aucun problème à jouer ici. C'est la seule chose qui est claire." Quant à savoir s'il pourrait encourager Djokovic à se faire vacciner, l'Espagnol s'est montré clair. "Je n'incite personne. Je pense que chacun doit faire ce qui est bon pour lui. Mais il y a des règles, et si ne voulez pas vous faire vacciner, vous pouvez avoir des problèmes. C'est comme ça. Avec tous ces gens qui meurent depuis deux ans, je pense que le vaccin est le seul moyen d'arrêter cette pandémie. C'est ce que disent les gens qui connaissent le sujet disent, et je ne pense pas autrement", a-t-il rappelé.

Avant de conclure en taclant le Serbe, responsable de la situation : "Je pense que s'il l'avait voulu, il aurait pu jouer en Australie sans problème. Il a choisi un autre... Il a fait ses choix, comme tout le monde est libre de le faire, mais cela ne va pas sans conséquences. Bien sûr, je n'aime pas cette situation. D'un côté, je suis désolé pour lui. Mais en même temps, il connaissait les conditions depuis plusieurs mois, et il a fait son choix."

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