Aurélien CANOT, Media365, publié le jeudi 06 janvier 2022 à 09h08
Les avocats de Novak Djokovic ayant fait appel de la décision du gouvernement australien, le Serbe a obtenu un sursis jusqu'à lundi. Si le numéro 1 mondial doit être expulsé du pays, il ne le sera donc pas avant cette date. En attendant, il peut continuer d'y croire.
Sursis jusqu'à lundi pour Novak Djokovic. Le numéro 1 mondial n'a peut-être pas vu toutes ses illusions de participer à l'Open d'Australie s'envoler mercredi dans les bureaux des services de l'immigration du Tallamarine Airport de Melbourne après que sa demande d'entrée en Australie a été rejetée par les autorités. Comme ses avocats l'avaient annoncé, le Serbe a en effet décidé de faire appel de cette décision (via ses conseils et par le biais d'une injonction fédérale) et a intenté un recours en justice. Une requête qu'il reviendra d'examiner à un juge de la ville où se déroule ce premier rendez-vous du Grand Chelem chaque saison. En décidant de contester le refus de l'Australie de lui accorder un visa d'entrée, faute d'avoir démontré des preuves suffisantes pour valider son exemption alors qu'il avait été exempté de vaccination quelques heures plus tôt, le recordman de victoires à l'Open d'Australie (neuf sacres) et triple vainqueur sortant du tournoi s'est en effet offert un sursis avant d'être éventuellement expulsé définitivement et donc privé de la compétition.
"Djokovic ne sera pas expulsé avant lundi"
Dans le dossier du "Djoker", d'abord invité mercredi à quitter l'Australie sur le champ au sortir de ces heures interminables passées auprès des services des douanes, le verdict a ainsi été différé à lundi matin 10 heures, heure locale. Avant cela, aucune décision finale ne sera prise et en attendant de connaître son sort (cette fois définitif), le Serbe pourra donc rester sur place. "Il ne sera pas expulsé d'Australie avant lundi", a indiqué jeudi au cours d'une audience l'avocat du gouvernement Christopher Tran, confirmant que le gouvernement du pays n'envisageait plus dorénavant de renvoyer le numéro 1 mondial, qui n'a jamais souhaité avouer publiquement s'il était vacciné ou pas, mais qui ne l'est vraisemblablement pas. En revanche, lundi matin, Djokovic pourrait bien cette fois ne pas avoir d'autre choix que de rentrer en Serbie sans pouvoir défendre son titre à Melbourne. En attendant, il peut néanmoins y croire de nouveau.