Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 26 janvier 2023 à 11h20
Les organisateurs de l'Open d'Australie sont encore dans l'embarras, avec l'apparition de nouveaux drapeaux russes mercredi dans leur enceinte. Et Srdjan Djokovic ne les aide pas, bien au contraire, en se joignant au mouvement.
Plusieurs personnes avec des drapeaux russes ont été vues à l'Open d'Australie mercredi, en marge du quart de finale où Novak Djokovic a écrasé Andrey Rublev (6-1, 6-2, 6-4). Certains avaient même orné leurs bannières d'un visage du président Vladimir Poutine. Avec ou sans lui, ces drapeaux sont formellement interdits dans les travées du tournoi du Grand Chelem à Melbourne, comme l'organisation l'avait rappelé la semaine dernière après la polémique autour d'un match entre une Russe et une Ukrainienne.
Dolgopolov : "Il ne devrait pas être autorisé sur un tournoi"
Sauf que, cette fois, le "bad buzz" enfle d'autant plus qu'un certain Srdjan Djokovic était présent avec ce groupuscule de supporters russes. Le père de Novak aurait même lâché un "Longue vie à la Russie" (d'après The Age). La Fédération ukrainienne s'est émue de la présence de ces personnes, tout autant que l'ambassadeur d'Ukraine en Australie : "C'est le package complet. Derrière les drapeaux serbes, il y a le drapeau russe, Vladimir Poutine, le symbole Z, le drapeau de la soi-disant République Populaire de Donetsk. C'est une telle honte..."
De quoi rebuter aussi Alexandr Dolgopolov, l'ancien n°13 mondial monté au front pour son pays l'année dernière : "C'est absolument écoeurant. Srdjan Djokovic ne devrait pas être autorisé sur un tournoi de tennis s'il fait l'apologie d'un régime génocidaire. Ces gens n'ont absolument rien à faire là." Quatre personnes concernées ont été interceptées par la police, d'autant plus sur ses gardes que deux joueuses biélorusses (leur drapeau est également interdit, toujours à cause de l'implication dans le conflit en Ukraine), Victoria Azarenka et Aryna Sabalenka, sont désormais engagées en demi-finales dames.