ATP - Monte-Carlo / Monfils : « J'espère que je vais assez récupérer »

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Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 10 avril 2024 à 10h40

Mercredi, Gaël Monfils va affronter Daniil Medvedev. Un joueur dont le Français se méfie forcément, même sur cette surface de la terre battue.

Un gros duel se précise pour Gaël Monfils. Ce mercredi, au deuxième tour du Masters 1000 de Monte-Carlo, sur terre battue, le Français, 40eme joueur mondial et bénéficiaire d'une wild card, va affronter le Russe Daniil Medvedev, 4eme joueur mondial, qui, lui, va effectuer son entrée en lice, en sa qualité de tête de série n°4. Dans ce prestigieux tournoi, Monfils, aujourd'hui âgé de 37 ans, a déjà eu l'opportunité de briller, par le passé, avec même une finale lors de l'édition 2016. C'est d'ailleurs depuis cette fameuse rencontre, il y a huit ans, perdue contre l'Espagnol Rafael Nadal, que le Tricolore n'avait plus foulé cette terre battue monégasque. Cette année, lors du premier tour, Gaël Monfils a écarté l'Australien Aleksandar Vukic, 65eme joueur mondial et lucky loser après le forfait de Jordan Thompson, en trois manches (6-7 (9), 6-3, 7-5) et 2h14 de jeu. Le Français est devenu le troisième joueur le plus âgé à remporter un match à Monte-Carlo. Son prochain adversaire, Daniil Medvedev, sera donc d'un tout autre calibre.

Monfils : "Ca reste Daniil Medvedev"

Une rencontre particulière pour Monfils dans la mesure où dans le box du Russe, il y aura notamment l'un de ses meilleurs amis sur le circuit, à savoir Gilles Simon, coach du 4eme joueur mondial. A ce sujet, Monfils a d'ailleurs été interrogé par le quotidien sportif français L'Equipe. Un élément qui ne l'a pas inquiété plus que cela : "Je pense qu'il va lui dire ce qu'il faut faire, et il doit ! Il se doit. Du coup, c'est cool pour Daniil... Ce qu'il va lui dire ? Aucune idée, même si j'ai une petite idée. De toute façon le match ne va pas se jouer que sur ça et j'espère que je vais assez récupérer pour essayer de tenir la charge physique. Après, on verra ce qui se passera..." Le Français se méfie de son futur adversaire, même sur cette surface : "J'aimerais bien ne pas aimer la terre comme lui. Il a gagné Rome, il a fait demie ici, quart à Roland. Je prends ! Oui, ce n'est pas sa surface de prédilection, mais ça reste Daniil Medvedev."

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