Judo : Riner en quête de " plaisir " à Budapest

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Guillaume MARION, Media365 : publié le dimanche 10 juillet 2022 à 00h30

De retour à la compétition internationale ce dimanche, Teddy Riner espère bien prendre du plaisir lors du Grand Chelem de Budapest (Hongrie), lui qui a fait une pause après Tokyo.

Presque un an après les Jeux Olympiques 2022 à Tokyo, l'heure du retour dans une compétition internationale a sonné pour Teddy Riner. Ce dimanche, c'est dans la capitale hongroise, lors du Grand Chelem de Budapest, que le Français va se mesurer à une importante concurrence, bien qu'il n'y ait pas de Japonais engagé dans sa catégorie. Alors qu'il a dernièrement prolongé de deux ans son contrat avec le PSG et a récemment confié qu'il envisageait de poursuivre sa carrière jusqu'en 2028 pour les JO de Los Angeles, le judoka sait qu'à 33 ans il va devoir trouver de nouveaux leviers de motivation pour cela. Et notamment prendre du plaisir sur les tatamis. « Ce que j'attends de moi c'est de me donner, prendre du plaisir. (...) Je préfère faire troisième et avoir pris un maximum de plaisir que premier sans plaisir », a d'ailleurs reconnu l'intéressé, avant son entrée en lice.

« Peut-être que l'or m'attendra à Paris »

« La défaite à Tokyo ? Ça été évacué à la minute où j'ai réussi à remonter sur le tapis, aller chercher le bronze (en +100 kg) et repartir en plus de ça avec l'or par équipes (mixtes). Je ne reste pas sur des défaites. Grâce à ces médailles de bronze et d'or, je suis devenu le plus titré de mon sport donc c'est une fierté. Parfois les choses sont écrites. C'est peut-être reculer pour mieux sauter. Peut-être que l'or m'attendra à Paris, a également déclaré Riner, lors d'un entretien accordé à L'Equipe. (...) Budapest ? Une bonne compétition de reprise pour savoir où on se situe, une bonne compétition pour prendre aussi quelques points parce que ça ne fera pas de mal. » Alors que pour le moment, les Français n'ont guère brillé dans ce Grand Chelem, l'homme aux cinq médailles olympiques, dont trois en or, sera forcément attendu par la délégation tricolore mais également scruté de près, à environ deux ans des Jeux Olympiques Paris 2024.

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