Judo : La Fédération Française insiste face à Agbegnenou

Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 23 février 2023 à 15h59

Les cas de Teddy Riner et Clarisse Agbegnenou ne sont pas comparables, selon la Fédération Française qui argue que les marques de kimono choisies par les deux champions nationaux ne représentent pas le même danger pour Adidas.

L'affaire Clarisse Agbegnenou, qui a décidé de porter un kimono autre que l'officiel des Bleus, continue de faire causer, et la Fédération Française ne lâche pas sa ligne de défense. Notamment par l'intermédiaire de son directeur général Sébastien Nolesini, qui s'explique encore pour RFI et précise que l'équipementier officie pour l'ensemble des sélections : "C'est primordial pour un gamin de seize ans qui n'a pas les moyens et qui entre en équipe de France. On ne peut pas remettre en cause ce système de solidarité. Clarisse Agbegnenou en a bénéficié quand elle a débuté avec l'équipe de France." Le dirigeant évoque un malentendu concernant le haut niveau, financé à 60% par l'ensemble des licenciés amateurs, dont les professeurs souvent bénévoles qui donnent des cours sur leur temps libre le soir et/ou le week-end.


Mais alors, que répond la Fédération au contre-exemple Teddy Riner, autorisé à combattre avec le kimono de sa propre marque Fight Art ? Pour le président Stéphane Nomis, c'est limpide : "Adidas et Mizuno sont de vrais concurrents, alors que la marque de Teddy Riner est une petite start-up, ce n'est pas un concurrent d'Adidas." Mizuno étant donc l'équipementier choisi par Agbegnenou, c'est là qu'est l'os." Nolesini appuie : "Avec Teddy Riner, on s'est posés autour de la table en compagnie de ses conseillers juridiques. On a pris contact avec Adidas qui a accepté, car sa marque n'est pas un concurrent direct sur le marché des kimonos. La marque de Teddy Riner ne pèse pas sur le marché international. Mizuno, ce n'est pas la même chose, c'est une marque qui pèse."

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