XV de France : Dumortier ne s'est toujours pas remis du rythme de Dublin

XV de France : Dumortier ne s'est toujours pas remis du rythme de Dublin©Panoramic, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 23 février 2023 à 11h27

Invité du "Super Moscato Show", mercredi sur RMC Sport, Ethan Dumortier, qui sera de nouveau titulaire dimanche contre l'Ecosse, ne s'est toujours pas remis du rythme d'Irlande-France. L'ailier lyonnais avoue qu'il n'avait jamais connu un match d'une telle intensité.

Ethan Dumortier a presque dû reprendre son souffle, ce mercredi, pour s'exprimer au micro de Vincent Moscato, dont il était l'invité à quatre jours du match de dimanche contre l'Ecosse au Stade de France dans le cadre du "Super Moscato Show" sur RMC Sport. L'ailier du LOU et révélation côté français de ce début de Tournoi des 6 Nations a récupéré depuis, mais il ne cache pas encore aujourd'hui qu'il n'avait jamais connu pareille intensité que lors du match contre l'Irlande à Dublin du 11 février dernier, perdu 32-19 par les Bleus. "En Irlande, c'était encore plus difficile. Et encore, moi j'ai eu la chance de sortir, parce que Uini (Atonio) prend un carton jaune. Du coup, stratégiquement, on fait rentrer un avant et sortir un ailier. Je lui ai dit merci, mais dans le creux de l'oreille (rires). Ca m'a fait gratter dix minutes. Non, mais là, au niveau de l'intensité, c'était autre chose, c'était du jamais vu. Je ne sais même pas si je revivrai un jour un match avec une intensité comme ça", s'est remémoré le joueur du LOU, qui sera de nouveau titulaire dimanche sur l'aile face aux Ecossais. Le remplaçant de Gabin Villière avait été tout de suite mis dans le bain de ces rendez-vous internationaux contre l'Italie à Rome, où là aussi, cela avait démarré à cent à l'heure.

Dumortier : "Tu charges pendant dix minutes"

"Dans les matchs comme ça, le plus difficile, c'est de prendre le rythme. Surtout à un poste comme le mien, où il y a un peu de faux-rythme et beaucoup de phases de jeu où on court sans ballon et on est un peu loin du jeu, puis aussi l'émotion, le stress qui commence à s'enlever un petit peu au début du match. Ce sont ces dix premières minutes où tu essaies de trouver le rythme du match (...) Tu te trouves dans un match où il n'y a pas beaucoup d'arrêts de jeu, où les mecs laissent le ballon sur le terrain et où tout le monde veut imposer du rythme pour faire craquer l'équipe d'en face. Au final, le temps de prendre le pli, tu charges (sic) un peu pendant dix minutes." Rien à voir avec ce qu'il vit chaque week-end en championnat, à en croire le numéro 11 français. "En Top 14, on a un rythme un peu haché la plupart du temps, avec des arrêts de jeu. Les touches, c'est long, les mêlées aussi."

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