FFR : Goze réagit à la condamnation de Laporte

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Guillaume MARION, Media365, publié le mercredi 14 décembre 2022 à 11h45

Suite à la condamnation de Bernard Laporte mardi, Paul Goze s'est exprimé sur le sujet. Pour l'ancien président de la LNR, le sort du président de la FFR n'est pas simple à trancher.

Et maintenant, quel avenir pour Bernard Laporte ? Condamné mardi à deux ans de prison avec sursis dans l'affaire le liant à Mohed Altrad, l'actuel président de la Fédération française de rugby (FFR) a vu son avenir s'obscurcir. Suite à cela, l'ancien sélectionneur du XV de France a d'ores et déjà décidé de renoncer de manière provisoire à ses fonctions de vice-président de World Rugby, lui qui était jusque-là le bras droit de Bill Beaumont. Alors que la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a demandé le départ de Laporte, Paul Goze a à son tour donné son avis sur la question de l'avenir de l'ancien secrétaire d'État chargé des Sports. « J'ai pris acte du jugement, comme tout le monde. J'ai vu aussi la réaction de la ministre des Sports et du bureau fédéral. La seule chose que j'ai à dire, c'est que c'est Laporte lui-même qui doit prendre la décision », a notamment déclaré celui qui fut président de la Ligue nationale de rugby (LNR) de 2012 à 2021.

« À lui de prendre ses responsabilités »

« La balle est dans son camp. À lui de prendre ses responsabilités par rapport à ce type de situation, de voir s'il serait plus utile en restant ou en ne restant pas à la présidence de la Fédération compte tenu de l'ambiance générale. C'est une décision personnelle. Ce n'est pas à moi de lui dire quoi faire, c'est lui qui devra prendre une décision en toute connaissance de cause, a par la suite rajouté Goze, lors d'une interview accordée à L'Equipe. A sa place ? Je crois que je partirais, parce que c'est ingérable d'être remis en cause comme ça. Quoique... Pour être franc, je ne sais pas ce que je ferais. Peut-être que je ne partirais pas, en définitive. » Ce dernier estime par ailleurs que son départ de la FFR ne nuirait pas à la Coupe du monde 2023, qui se déroulera en France, car elle «  aura lieu quel que soit le président. »

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