Mathieu WARNIER, Media365, publié le mardi 12 janvier 2021 à 17h40
Face à la situation sanitaire dégradée en Angleterre, la Ministre des Sports s'est entretenue avec les dirigeants de la FFR et ne voit pas d'inconvénients à la tenue du match Italie-France mais émet des doutes quant à la suite du Tournoi des 6 Nations.
Après la suspension temporaire des Coupes d'Europe officialisée ce lundi par l'EPCR, la tenue du Tournoi des 6 Nations est en doute. La propagation d'un variant plus contagieux du coronavirus en Angleterre a poussé le gouvernement à déconseiller les déplacements des clubs français en Grande-Bretagne mais également la réception des équipes provenant d'outre-Manche au moins jusqu'au début du mois de février. Une situation qui pourrait très nettement perturber le Tournoi des 6 Nations, qui doit démarrer le 6 février prochain. C'était l'ordre du jour d'une réunion organisée ce mardi entre le Ministère des Sports et les dirigeants de la Fédération Française de rugby. S'il n'est pas encore question d'un report ou d'une annulation de la compétition, des mesures seront prises le cas échéant.
Pas de doutes pour Italie-France, des précisions demandées pour la suite
Au terme de cette réunion, la Ministre des Sports Roxana Maracineanu est revenue sur la teneur des échanges dans un entretien accordé à France Info et s'est montrée relativement confiante pour la tenue du match Italie-France, programmé le 6 février prochain au Stadio Olimpico de Rome. « Aujourd'hui, on maintient le premier match puisqu'il va se jouer contre l'Italie », a ainsi déclaré la ministre. Mais, quant aux déplacements en Irlande le 14 février et en Angleterre le 13 mars mais également aux réceptions de l'Ecosse le 28 février et du pays de Galles le 20 mars, la tenue des matchs reste en suspens. « La Fédération nous a présenté un protocole sanitaire très strict, a assuré Roxana Maracineanu. J'ai encore quelques précisions à demander à Bernard Laporte pour défendre le fait que le Tournoi puisse se tenir peut-être de manière différente dans le temps. » Un report des matchs à l'automne, similaire à la solution mise en place en 2020, pourrait donc être privilégiée par les autorités françaises en fonction de l'évolution de la situation.