Six Nations : Les enjeux de France - Angleterre

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 15 mars 2024 à 20h54

Retrouvez les principaux enjeux, et les chiffres clés, du « Crunch » entre la France et l'Angleterre, qui va conclure le Tournoi des Six Nations samedi soir.

Pour la première fois de l'histoire, le Groupama Stadium de Décines, antre de l'Olympique Lyonnais, va accueillir un match du Tournoi des Six Nations. Et pas n'importe quel match, puisque c'est le « Crunch » entre la France et l'Angleterre qui y est programmé samedi soir (21h), en clôture de la cinquième et dernière journée. Et qui n'a pas qu'une importance financière. Fessés d'entrée par l'Irlande (17-38), soit la plus grosse défaite depuis l'arrivée de Fabien Galthié aux manettes, les Bleus ont ensuite arraché un succès miraculeux en Ecosse (20-16), avant de concéder un match nul historique face à l'Italie (13-13). Le sélectionneur tricolore a alors décidé de procéder à de nombreux changements, et ses hommes ont décroché un beau succès dimanche dernier chez des Gallois battus pour la quatrième fois en autant de matchs (45-24).

Aucun changement côté français, un seul chez les Anglais

Et Galthié a reconduit la même composition pour défier les Anglais, avec les nouvelles titularisations d'Emmanuel Maefou, Nicolas Depoortère et Léo Barré, qui ont effectué leurs grands débuts avec le XV de France à Cardiff. Thomas Ramos et Nolan Le Garrec, élu homme du match face au pays de Galles, débuteront également au Groupama Stadium. Du côté du XV de la Rose, court tombeur de l'Italie (27-24), du pays de Galles (16-14) et surtout de l'Irlande (23-22), à la sirène, après s'être incliné en Ecosse (21-30), Steve Borthwick n'a procédé qu'à un seul changement, Immanuel Feyi-Waboso (commotion cérébrale) étant indisponible. C'est Elliott Daly qui lui succède, alors que Manu Tuilagi, qui commencera sur le banc, effectue sa première apparition depuis le début du Tournoi.

Les chiffres clés

Revanchards après leur cuisante et historique défaite de l'an dernier à Twickenham (10-53), les Anglais, deuxièmes du classement, peuvent encore espérer être sacrés. Mais il faut pour cela qu'ils battent les Bleus avec quatre essais, ce qu'ils n'ont plus fait depuis 1992, et que l'Irlande s'incline contre l'Ecosse sans bonus. Un dernier paramètre qui peut aussi permettre aux Bleus de remporter le Tournoi, s'ils s'imposent aussi avec le bonus offensif et qu'ils rattrapent leur différence au goal-average par rapport à l'Irlande (+4 contre +80), ce qui paraît assez improbable. Si le XV de France ne s'impose pas, cela serait la première fois dans l'histoire du Tournoi des Six Nations qu'il ne gagne pas un seul match à domicile. La dernière fois, c'était en 1970, quand il n'y avait encore que cinq équipes à participer.

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