Clément Pédron, Media365, publié le dimanche 25 février 2024 à 11h04
Auteur de deux essais pour le Stade Français dont un après une course de plus de 100 mètres, Peniasi Dakuwaqa a grandement contribué à la victoire des siens dans le derby.
En leader avec désormais quatre points d'avance sur le Stade Toulousain (mais un match en plus), le Stade Français a montré les muscles dans le derby samedi soir sur la pelouse du Racing 92 (11-27). Il a également montré toute sa classe sur une action d'anthologie signée Peniasi Dakuwaqa. Rembobinons. Peu après l'heure de jeu, l'ailier du Stade récupère un ballon tapé au pied par les Racingmen depuis son en-but et lance son accélération. Aux 5 mètres, le Fidjien est logiquement face à un mur altoséquanais et place un léger coup de pied astucieux par-dessus, pour lui-même avant de récupérer le cuir qui lui revient dans les mains. Ballon contre son torse, Dakuwaqa échappe au plaquage de Martin Méliande avant d'accélérer à grandes enjambées, le long de la ligne de touche, jusque dans l'en-but adverse après une course de plus de 100 mètres. Grâce à ce troisième essai pour le Stade Français, le deuxième de la soirée pour l'ailier, les hommes de Laurent Labit ont facilement disposé de leurs rivaux.
Dakuwaqa : « J'ai déjà marqué des essais comme ça »
La victoire en poche, les Parisiens ont logiquement fêté ce succès qui confirme la bonne forme du club de la capitale. Interrogé par l'Équipe après la rencontre, Peniasi Dakuwaqa est revenu sur son essai de génie. « J'ai déjà marqué des essais comme ça mais c'était il y a si longtemps, se souvient l'ailier. J'ai vu un grand espace, j'ai gardé le ballon et j'ai couru. » Son entraîneur, Laurent Labit, se montrait plus loquace que lui : « C'était un coup de poignard. Peni a produit plusieurs fulgurances dans ce match, dont une que tout ceux qui jouent au rugby ont rêvé de marquer. » Auteur de deux essais durant la rencontre, Dakuwaqa, qui a une certaine expérience dans le rugby à 7, aurait même pu en inscrire un troisième peu après la demi-heure de jeu. « J'étais malheureux, se remémore le joueur toujours au micro de l'Équipe. À la mi-temps, j'ai promis à mes coéquipiers que j'allais marquer un autre essai. Mon passé à 7 a aidé, parce qu'à 7, quand tu vois un espace, tu fonces ! »