Marie Mahé, Media365, publié le dimanche 03 septembre 2023 à 10h40
Ce samedi soir, dans le cadre de la troisième journée de Top 14, Clermont a battu, de justesse, La Rochelle (11-10). Une rencontre stressante pour Christophe Urios, le manager de l'ASM.
Une victoire plus que précieuse. Ce samedi soir, dans le cadre de la troisième journée de Top 14, Clermont a battu, de justesse, La Rochelle (11-10). Les locaux ont notamment pu s'appuyer sur leur demi d'ouverture international argentin Benjamin Urdapilleta (37 ans), plus que précieux dans son jeu au pied. Mais le premier à s'être illustré, dans le camp des Clermontois, est le troisième ligne international fidjien Peceli Yato (30 ans), auteur d'un essai dès la 4eme minute de jeu. Juste avant la pause, Urdapilleta a réussi une première pénalité, pour permettre aux siens d'être très légèrement devant (8-7). Avant d'offrir un court mais non moins précieux succès à son club (11-10, 73eme). Cette rencontre a donc été indécise jusqu'au bout. Et elle a forcément également été source de stress. Notamment du côté des vainqueurs du soir.
"Ça faisait longtemps que je n'avais pas stressé comme ça"
Lors de la traditionnelle conférence de presse d'après-match, Christophe Urios, manager de Clermont, a confié à quel point cette rencontre n'a clairement pas été évidente pour ses protégés, dans des propos rapportés par le quotidien sportif français L'Equipe : « Ça faisait longtemps que je n'avais pas stressé comme ça. Je trouve qu'on n'a pas été payés sur la première mi-temps, ils marquent cet essai entaché d'un en-avant, on nous en refuse un sur une touche rapidement jouée. Après, en deuxième période, ça a été plus difficile, ils ont occupé notre camp, avec du très bon jeu au pied de Dulin. Puis le carton jaune nous fait du mal. Le dernier quart d'heure était irrespirable, tu ne savais pas comment ça allait se passer. C'est assez rare sur un match de Top 14. J'avais parlé de caractère avec les joueurs, on en a eu, on a eu du courage, on n'a pas été très bons mais on s'est accrochés. Ça valide l'état d'esprit. Même si je pense qu'on aurait pu mieux faire. Le Michelin quand il est comme ça, est beau. Bravo à eux (les spectateurs) parce qu'ils nous ont aidés. On n'était pas top, mais on a l'essentiel, un bon état d'esprit. Ça fait partie des étapes de construction d'une équipe. »