Top 14 - Clermont : Le club débouté de sa demande de suspension du contrat de Haouas

Top 14 - Clermont : Le club débouté de sa demande de suspension du contrat de Haouas©Panoramic, Media365
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Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 26 juin 2023 à 16h17

Le conseil des prud'hommes de Clermont-Ferrand a débouté l'ASM de sa demande de suspension du contrat de Mohamed Haouas, condamné à un an de prison pour violences conjugales.

Ce samedi, Mohamed Haouas deviendra officiellement un joueur de Clermont, après avoir passé tout le début de sa carrière professionnelle à Montpellier. Problème : l'ASM, qui l'avait fait signer pour trois saisons il y a plusieurs mois, ne veut plus de lui. Il faut dire que depuis la signature, la situation du pilier de 29 ans a évolué puisqu'il a été condamné le 30 mai dernier à un an de prison pour violences conjugales. Dès l'annonce du verdict, le club auvergnat avait fait savoir qu'il ne voulait pas voir l'international français (16 sélections) porter le maillot jaune et bleu ("Les faits reprochés, qu'il a reconnus, sont inacceptables. Au-delà de l'éthique de notre sport, ils sont totalement incompatibles avec les valeurs cultivées à l'ASM, de l'école de rugby à l'équipe pro", avait déclaré le président) et avait immédiatement saisi le conseil des prud'hommes. Ce dernier, saisi en référé pour juger l'affaire sur la forme, s'est réuni mercredi dernier et a annoncé qu'il déboutait le club de sa demande de suspension du contrat à titre conservatoire de Mohamed Haouas. En revanche, l'affaire n'est pas terminée sur le fond, et les prud'hommes examineront le cas Haouas-Clermont le 4 septembre. L'ASM estime qu'il y avait "vice de consentement" au moment de la signature du contrat. Le 4 septembre, la saison de Top 14 aura déjà débuté mais sera déjà mise en pause pour la Coupe du Monde. Mohamed Haouas aura-t-il alors porté le maillot de l'ASM ? Pas sûr...

Haouas de retour au tribunal vendredi dans une autre affaire

L'agenda judiciaire du pilier né au Havre est en tout cas chargé, puisque ce lundi, il avait rendez-vous avec le juge d'application des peines pour définir comment il purgera sa peine de prison : soit avec un bracelet électronique ("difficile de jouer au rugby avec", selon son avocat) soit via une libération conditionnelle parentale. Selon son avocat, cité par La Montagne, il s'agit "d'une série d'obligations, de soins, des stages sur la question des violences faites aux femmes". La décision sera prise en septembre. Par ailleurs, ce vendredi, le tribunal de Montpellier rendra son jugement dans l'affaire de bagarre dans une boulangerie datant de 2014, et pour laquelle deux ans de sursis avaient été requis contre le rugbyman.

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