Guillaume Marion, Media365 : publié le samedi 28 octobre 2023 à 16h35
Alors que la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud ont rendez-vous ce samedi en finale de la Coupe du monde, les All Blacks ressemblent étonnamment aux Springboks titrés en 2019.
Tiens, tiens, comme on se ressemble... Loin d'être favorite au début de la Coupe du monde 2023, la Nouvelle-Zélande pourrait en cas de sacre ce samedi soir (21h) "imiter" l'Afrique du Sud, victorieuse il y a quatre dans des conditions plus ou moins similaires. En effet, arrivés au Japon en 2019 avec des certitudes plutôt maigres (11 victoires lors des 25 derniers matchs entre 2015 et 2019), les Springboks avaient tout de même réussi à décrocher leur troisième titre mondial en battant en finale l'Angleterre (32-12), à Yokohama. Pour cela, bien que battue d'entrée... par les All Blacks (23-13), l'équipe de Rassie Erasmus avait ensuite su se reprendre pour finir deuxièmes du groupe B, avant de se frayer un chemin jusqu'au sacre quelques semaines plus tard. Une situation qui pourrait bien ressembler à celle de la Nouvelle-Zélande, qui a connu la défaite lors de son entrée en lice face au XV de France (27-13), le 8 septembre dernier.
Foster a résisté à la tempête, pas Coetzee
S'ils ont été impressionnants face à l'Irlande (28-24) et l'Argentine (44-6) lors de la phase finale dans l'Hexagone, les frères Barrett et leurs coéquipiers avaient, eux aussi, eu des résultats moyens ces derniers temps. Avant le début de la Coupe du monde 2023, ils ont notamment encaissé leur plus lourde défaite de leur histoire... face à l'Afrique du Sud (35-7), à Twickenham (Londres). La seule grosse différence entre ces All Blacks et les Springboks de 2019 se situe au niveau des sélectionneurs. Car Allister Coetzee avait fait les frais des mauvais résultats de son équipe en 2018, tandis que Ian Foster est lui toujours en place, après être passé pas loin de subir le même sort après une défaite à domicile face à l'Argentine en 2022 (18-25). Bien que qualifié de « pire sélectionneur de l'historie de la Nouvelle-Zélande » par la presse locale, ce dernier a réussi à garder sa place et pourrait désormais mener les All Blacks à la victoire ce samedi soir, avant de céder sa place à Scott Robertson.