La pratique scolaire suspendue après un accident grave

La pratique scolaire suspendue après un accident grave©Panoramic, Media365

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mercredi 04 janvier 2023 à 19h37

Un accident grave a provoqué la suspension des compétitions de rugby organisées par l'Union nationale du sport scolaire juste avant les vacances de Noël.

C'est un drame survenu avant les fêtes de fin d'année et dont on parle seulement maintenant. Le rugby est en deuil et on ne parle pas là de haut niveau. Le drame est survenu au niveau scolaire le 14 décembre dernier lors d'une rencontre à Tarbes en Hautes-Pyrénées. Un placage a laissé un lycéen de 17 ans, mais également joueur du club de Bagnères-de-Bigorre, tétraplégique. Le jeune garçon, Mathias Dantin, est malheureusement mal retombé dans le cadre d'une rencontre scolaire UNSS (Union nationale du sport scolaire) de rugby à 7.

Un coup d'arrêt qui interpelle

Deux jours après, l'UNSS a ensuite suspendu la pratique du rugby jusqu'à nouvel ordre. Mercredi, une réunion s'est tenue avec les experts de la Fédération française pour envisager la suite et les conditions d'une reprise lors d'une « commission mixte ». La décision de stopper les compétitions a pourtant interpellé malgré la grave blessure du lycéen. « Suspendre "jusqu'à nouvel ordre'', la pratique du rugby sous toutes ses formes au sein des associations sportives comme dans les rencontres UNSS est incompréhensible », a écrit à l'UNSS le Syndicat national de l'éducation physique (SNEP), affilié à la FSU.


« Vous semez ainsi le doute sur les compétences professionnelles des enseignant·es d'EPS et portez atteinte à la confiance que leur accordent les chef·fes d'établissement, IA-IPR (inspecteurs), parents et élèves », a-t-il été encore dit pour interpeller l'Union nationale du sport scolaire. « On conteste la réaction à chaud », a expliqué à l'AFP Benoit Hubert, secrétaire général du SNEP-FSU. Une reprise est espérée mercredi prochain. Le monde professionnel du ballon ovale est marqué depuis plusieurs années par de nombreuses commotions cérébrales . « Les garde-fous sont stricts » dans cette discipline, a cependant assuré M. Hubert au sujet du milieu scolaire.

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