Paris 2024 - Natation : Marchand qualifié pour ses deux finales, Grousset répond présent sur 100m nage libre

Paris 2024 - Natation : Marchand qualifié pour ses deux finales, Grousset répond présent sur 100m nage libre ©Icon Sport, Media365

Mathieu Warnier, Media365, publié le mardi 30 juillet 2024 à 22h30

Avant de voir Léon Marchand se qualifier pour la finale du 200m papillon puis pour celle du 200m brasse, le public de la Paris-La Défense Arena a vibré pour Maxime Grousset, qui disputera la finale du 100m nage libre de Paris 2024.

Il faudra compter sur Maxime Grousset ce mercredi ! Dans une Paris-La Défense incandescente, le nageur de Nouméa est parvenu à se qualifier pour la finale olympique du 100m nage libre. En effet, après avoir signé le deuxième temps des séries dans la matinée, le Tricolore a une nouvelle fois réalisé une performance admirable à l'occasion des demi-finales. Engagé dans la première des deux courses, Maxime Grousset a fait parler ses qualités de vitesse sur la première longueur, touchant en tête aux 50 mètres. S'il a dû s'incliner face à Kyle Chalmers (47''58) et Nandor Nemeth (47''61), le Néo-Calédonien a su prendre la bonne vague pour toucher en 47''63, soit le troisième meilleur temps de la course. Il a ainsi pu regarder avec relâchement la deuxième demi-finale, dominée par le champion du monde en titre Pan Zhanle en 47''21 devant David Popovici (47''66). Au cumul des deux courses, Maxime Grousset signe le quatrième temps et sera donc à la ligne numéro 6 ce mercredi lors de la finale. David Aubry, quant à lui, ne pourra pas avoir de regrets à l'issue de la finale du 800m. Le protégé de Philippe Lucas a débuté la course piano, pointant au dernier rang après 450 mètres. Le Tricolore a fini fort pour aller chercher le cinquième place, ex-aequo avec l'Allemand Sven Schwarz en 7'43''59, près du record de France. Une finale dont la conclusion a été exceptionnelle avec l'Irlandais Daniel Whiffen qui l'a emporté avec un nouveau record olympique (7'38''19) devant Bobby Finke (7'38''75) et Gregorio Paltrinieri (7'39''38).

Marchand poursuit son défi avec succès

Dans la foulée, le public parisien n'a pas eu l'opportunité de souffler puisque Léon Marchand a fait son retour dans le bassin. Avant de s'aligner lors des demi-finales du 200m brasse, le Toulousain a pris part à celles du 200m papillon. S'il n'a pas forcé lors des séries, le chef de file de la natation tricolore a haussé le ton en soirée. En tête dès la première longueur, Léon Marchand a pu gérer finement ses efforts pour aller toucher en premier avec un temps de 1'53''50, soit avec une demi-seconde d'avance sur le Canadien Ilya Kharun (1'54''01) et 72 centièmes de marge sur l'Estonien Kregor Zirk (1'54''22). Ayant besoin de récupérer avant sa deuxième course, le Tricolore n'a pas pu observer Kristof Milak, détenteur du record du monde. Sans surprise, le Hongrois est parti fort pour aller signer la meilleure performance mondiale de l'année en 1'52''72 devant Noé Ponti (1'54''14) et Kryzsztof Chmielewski (1'54''28). Le Magyar et le Tricolore ont ainsi signé les deux meilleurs temps, ce qui annonce un duel intense ce mercredi à l'occasion de la finale. Un peu plus d'une heure après cette première course, Léon Marchand a retrouvé le bassin pour poursuivre son grand défi. Alors que l'Australien Zac Stubblety-Cook a signé le meilleur temps de la première demi-finale du 200m brasse en 2'08''57, le Toulousain devait lui répondre dans la deuxième course et il a offert à son public une véritable démonstration. Prenant ses distances sur ses rivaux dans la troisième longueur, Léon Marchand est allé chercher le meilleur temps des demi-finales en 2'08''11, en ayant quasiment coupé sur les derniers mètres. Une performance qui augure du meilleur pour ce mercredi.

Terebo et Gastaldello ont tenté, Wattel manque la finale du 100m

Elles étaient invitées en finale du 100m dos mais la marche était trop haute pour Emma Terebo et Beryl Gastaldello. Les deux nageuses tricolores, qualifiées ce lundi avec le septième et le huitième temps des demi-finales, n'avaient pas la moindre pression face aux meilleures spécialistes de la distance. Toutefois, dès la première moitié de parcours, la donne était claire. Les Françaises ne seraient pas conviées à la lutte pour le podium. En effet, Kaylee McKeown était décidée à prendre le meilleur sur Regan Smith, qui a battu le record du monde de la distance en juin dernier lors des sélections américaines. L'Australienne a atteint son but, remportant la médaille d'or en 57''33, battant son propre record olympique de quatorze centièmes. Elle devance Regan Smith (57''66) quand Katharine Berkhoff (57''98) complète le podium. Emma Terebo prend la septième place (59''40) quand Beryl Gastaldello termine huitième (59''80). Elles n'ont toutefois pas à rougir, ayant réussi à descendre sous la minute lors d'une finale olympique. L'énergie dépensée dans cette finale a sans doute manqué à la native de Marseille. Engagée quelques minutes plus tard dans les demi-finales du 100m nage libre, la Tricolore n'a pas pu rivaliser. A l'occasion de la deuxième course, Beryl Gastaldello n'a pu faire mieux que la huitième place en 54''29, à un peu plus d'une seconde et demie de Mollie O'Callaghan (52''75). Peu avant, Marie Wattel a pris la cinquième place de la première demi-finale en 53''49, à seulement 74 centièmes de Siobham Haughey, qui a signé le meilleur temps cumulé en 52''64. Avec le 10eme temps, la Lilloise voit la qualification pour la finale lui échapper pour deux dixièmes mais sera deuxième réserviste si besoin. En conclusion de cette journée, le public de la Paris-La Défense Arena s'est offert un dernier frisson lors de la finale du 4x200m nage libre. Le quatuor composé de William-Amazigh Yebba, Hadrien Salvan, Yann Le Goff et Roman Fuchs s'est aligné au départ de la finale du 4x200m nage libre. Après deux premiers relais solides, Yann Le Goff a permis de lancer Roman Fuchs en cinquième place. Après avoir un temps pointé en quatrième position à distance respectable du trio de tête, les Tricolores terminent cinquièmes en 7'04''80. La Grande-Bretagne remporte le titre en 6'59''43 devant les Etats-Unis et l'Australie.

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