Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 15 décembre 2024 à 17h30
Dernier à s'élancer lors de la deuxième manche du slalom disputé ce dimanche à Val-d'Isère, Steven Amiez a confié ne pas comprendre ce qui a provoqué une faute redhibitoire. Seul Français à l'arrivée, Victor Muffat-Jeandet a exprimé quelques regrets.
Steven Amiez aurait pu marquer les esprits. Sur la piste du Stade Olympique de Bellevarde, le fils de l'ancien vice-champion olympique Sébastien Amiez a touché du doigt une première victoire en Coupe du Monde. Mais, après avoir dominé la première manche du slalom organisé à Val-d'Isère, le natif d'Annecy est allé à la faute après quelques secondes de course, laissant la victoire à Henrik Kristoffersen. « Ça fait partie de l'apprentissage. J'ai joué, j'ai perdu, a-t-il confié avec un peu de candeur dans des propos recueillis par SkiChrono. Je suis content quand même de l'approche, au départ je me sentais bien. » Au moment de revenir sur l'erreur qui lui a été fatale, Steven Amiez assure qu'il était « parti pour faire comme à la première manche et le faire intelligemment ». « C'est arrivé vite, j'avais de la vitesse et je n'ai pas vraiment compris ce qu'il s'est passé », a-t-il ajouté. Admettant que « les conditions ont changé » entre les deux manches de l'épreuve, le skieur de Courchevel concède qu'il avait « l'expérience pour gérer ça ». Malgré tout, le skieur de 26 ans pourra tirer beaucoup de choses de cette course, lui qui a fait vibrer le public français en l'absence de Clément Noël.
Muffat-Jeandet : « Je me suis crispé »
Alors que Steven Amiez n'a pas vu la ligne d'arrivée, Victor Muffat-Jeandet restera comme le seul Tricolore classé lors de ce slalom de Val-d'Isère. Quinzième au terme de la première manche, le local de l'étape a reculé d'un rang lors d'un second tracé qui lui laisse des regrets. « Je suis pas complètement satisfait de ma seconde manche, a-t-il affirmé dans des propos recueillis par SkiChrono. J'arrive en bas avec une seconde de retard, je suis déçu, je me suis crispé et mon ski a pris un coup et a cassé un peu. » En effet, le natif d'Aix-les-Bains a avoué avoir eu « l'impression de ne plus avoir de carres ». Toutefois, voir que Lucas Pinheiro Braathen menait la course à ce moment a pu adoucir le bilan. « Je ne savais même pas qu'il était derrière moi en première manche, a confié Victor Muffat-Jeandet au sujet du skieur brésilien. On va analyser. La journée reste très belle, ça fait trois ans que j'attends ça. » S'il manque le Top 15 devant son public pour un peu moins d'une demi-seconde, l'expérimenté slalomeur tricolore pourra utiliser cette performance comme une base de travail pour la suite de la saison.