Mathieu Warnier, Media365 : publié le lundi 12 août 2024 à 12h30
Alors que Paris 2024 s'est achevé ce dimanche, le mouvement olympique français va se tourner vers l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver dans les Alpes en 2030. Pour cela, Martin Fourcade est vu comme le parfait successeur à Tony Estanguet par le Président de la République Emmanuel Macron.
Paris a renoué avec les Jeux Olympiques. Après une attente d'un siècle, la capitale a accueilli le plus grand événement sportif au monde et le succès populaire a été évident. Toutefois, la fièvre olympique ne devrait pas attendre très longtemps pour revenir dans l'Hexagone. A l'hiver 2030, les Alpes françaises vont prendre le relais d'Albertville pour accueillir les Jeux Olympiques d'hiver. S'il reste quelques détails à régler pour que l'attribution par le Comité International Olympique (CIO) soit ferme et définitive, les forces vives commencent à se mettre en ordre de marche avec un peu moins de six ans avant l'échéance. S'il a été mené par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d'Azur, le projet va prochainement se matérialiser avec la mise en place du Comité d'Organisation, qui pourrait s'inspirer grandement de ce qui a été mis en place pour Paris 2024. Mais la question qui se pose est celle de savoir qui va occuper le rôle tenu pendant de longues années par Tony Estanguet.
E.Macron : « Martin Fourcade peut être le Tony Estanguet des montagnes »
Pour cela, beaucoup de monde a d'ores-et-déjà donné son avis et c'est également le cas du Président de la République Emmanuel Macron. S'il mettra « toute (son) énergie » pour que le projet soit une réussite, le chef de l'Etat rappelle qu'il va falloir « bâtir un COJOP, ce sera au CNOSF en particulier avec le CIO, et au CPSF de regarder ». Pour mener l'organisation des quatrièmes Jeux Olympiques d'hiver en France, le nom d'un membre du CIO revient souvent et s'avère être validé par l'Elysée. « Je comprends que Martin Fourcade peut être le Tony Estanguet des montagnes, ce qui serait formidable », a ainsi confié Emmanuel Macron dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe. Toutefois, si la sphère politique est intervenue pour lancer l'initiative, le chef de l'Etat rappelle que les autorités sportives devront prendre le relais. « Il faut qu'il y ait un comité d'organisation qui soit porté par le monde sportif parce que ça garantit une continuité, un engagement, une forme de neutralité », a-t-il ajouté.