Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 30 août 2024 à 23h39
La journée folle de Djika Diallo s'est conclue vendredi par une défaite en finale. Mais c'est bien une vague de bonheur qui l'envahit.
Djelika Diallo, âgée de 19 ans seulement, s'est emparée vendredi soir de la neuvième médaille pour l'équipe de France aux Jeux Paralympiques de Paris 2024. En finale, sa dernière adversaire brésilienne était trop au-dessus et les images ont été exceptionnelles, puisque la dénommée Ana Carolina Silva De Moura a insisté pour que sa concurrente et sa coach Haby Niaré, qui a illuminé la journée au Grand Palais de par ses réactions de joie sans cesse extatiques, aille saluer le public (avec également sa propre coach) dans une joie globale parfaitement contagieuse. Il faut bien l'admettre, c'était impensable chez les olympiques.
"J'ai commencé il y a même pas cinq ans !"
"C'est une journée exceptionnelle, j'étais vraiment stressée le matin car je suis tombée sur la championne en titre, mais j'ai réussi à la battre et ensuite mon objectif est devenu à mon tour d'avoir l'or", réagit à chaud (sur France 3) celle qui restera à tout jamais la première médaillée française paralympique de l'histoire du taekwondo : "Malheureusement, ça n'a pas abouti, mais je suis tellement fière de mon parcours... J'ai commencé il y a même pas cinq ans et je suis déjà médaillée !" C'est son professeur d'EPS, au collège, qui l'a repérée et encouragée.
Paralysée de naissance au niveau du plexus brachial, elle fait part de son immense fierté de monter sur ce podium en France : "Merci à toute ma famille et au public pour ce soutien, à ma coach qui est la meilleure ! J'ai quand même rempli l'objectif." Et comment ! Cap d'ores et déjà sur Los Angeles, même si elle n'est pas encore en mesure de confirmer si elle visera l'or dans quatre ans. Il est juste temps, et pour longtemps encore, de savourer.