Marie Mahé, Media365, publié le dimanche 31 mars 2024 à 10h00
Ce samedi, du côté de Los Angeles, le Français Arsen Goulamirian a été battu, aux points, par le Mexicain Gilberto "Zurdo" Ramirez, qui s'empare de sa ceinture WBA des lourds-légers. Il n'y a plus de Français champion du monde.
Arsen Goulamirian perd son bien. Ce samedi, dans le YouTube Theater à Inglewood au sud de Los Angeles en Californie, le Français, aujourd'hui âgé de 36 ans et dont le dernier combat remontait à la fin de l'année 2022, a été battu, aux points, par le Mexicain Gilberto "Zurdo" Ramirez. Ce dernier fait d'une pierre deux coups, dans la mesure où il s'empare également de la ceinture WBA des lourds-légers de son adversaire du jour. Aujourd'hui âgé de 32 ans, Ramirez, désigné vainqueur à l'unanimité, à l'issue des douze rounds de combat, par les trois juges, n'a jamais laissé à son concurrent le temps de placer son jeu. Goulamirian détenait cette même ceinture depuis 2018. Un bien que le Français avait défendu avec réussite, à quatre reprises. Ce samedi, ses puissants coups n'ont jamais pu suffire pour lui permettre de faire la passe de cinq. Dans ce combat, c'est même le Mexicain qui en a porté davantage.
Goulamirian encaisse une première défaite
Les trois juges ont donné, largement en faveur de Ramirez, le score de 118-110. Gilberto "Zurdo" Ramirez relance officiellement sa carrière, lui qui a été champion du monde WBO des super-moyens entre les années 2016 et 2019. Le Mexicain, monté, depuis, de deux catégories mais ralenti suite à une défaite, lors du mois de novembre 2022, chez les mi-lourds, contre le Russe Dmitry Bivol, en est désormais à 46 victoires pour seulement un petit revers. En 28 combats, il s'agit de la toute première défaite du Français Arsen Goulamirian, monté une seule fois sur le ring depuis le début de l'année 2020. A l'issue de son combat, le Tricolore s'est exprimé en zone mixte et dans des propos rapportés par l'AFP : "Il a gagné, il a été plus performant aujourd'hui. Je manque de 'ring'. J'ai pourtant fait de bonnes semaines de 'sparring' (entraînement), mais on ne remplace pas le combat. J'attendais trop, mes mains ne partaient pas." Désormais, il n'y a plus de Français champion du monde en boxe.