Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 28 janvier 2022 à 11h00
La Suède avait éliminé la France en janvier 2021, en demi-finales du Mondial. Les deux sélections se retrouvent vendredi soir à l'Euro, au même stade de la compétition et avec de vraies similitudes dans leurs récents parcours respectifs.
Après ce que les Bleus ont vécu, mercredi contre le Danemark, est-ce à dire que tout ce qui arrivera désormais ne sera que du bonus pour les champions olympiques ? "Après être passés ainsi à deux doigts de l'élimination, on sait que ce sera difficile, reconnaît Nikola Karabatic. Je ne nous vois pas comme un favori, au contraire." Le leader de l'équipe de France rappelle aussi que la Suède arrive dans des dispositions mentales similaires, en ayant également vaincu la Norvège au forceps pour son dernier match décisif (24-23 après avoir été menée toute la rencontre, -6 en fin de première période).
Gérard : "On a su trouver un fonctionnement et un équilibre, avoir confiance"
La revanche de la demi-finale mondiale de l'an dernier s'annonce donc pleine d'inconnues, à commencer par savoir si le sélectionneur Guillaume Gille sera enfin remis de son Covid et autorisé à revenir sur le bord du terrain. Vincent Gérard, de retour en grâce mercredi soir avec un arrêt décisif lorsque tout semblait perdu, sait que les Bleus sont "capables d'embêter la Suède". C'est évidemment un euphémisme quand on connaît les états de service de nos Tricolores depuis près de quinze ans, et ceux-ci jouent bien sûr de cette posture modeste.
"On va se pencher vraiment là-dessus, il faut se concentrer sur nous et être sûrs de notre force afin d'imposer notre jeu, soutient le gardien du PSG. C'est un peu bateau, mais avec l'expérience de chacun, on sait qu'un match n'est jamais fini, encore plus dans le sport de haut niveau où les rapports de force peuvent s'inverser très vite. Il y a eu beaucoup de cohésion, et même si c'est toujours sur un fil, on a su trouver un fonctionnement et un équilibre dans tous les rapports entre les joueurs. Nous avons su rester soudés même lorsque c'était difficile, avoir confiance les uns envers les autres." Et se porter peut-être vers une finale tant attendue face au Danemark (qui disputera sa demie en préambule contre l'Espagne), histoire de répondre à ceux qui rappellent que les champions du monde étaient privés de leurs stars mercredi - et notamment un certain Mikkel Hansen.