Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 11 août 2024 à 12h31
Les Américains, victorieux de l'équipe de France (87-98) en finale de Paris 2024, ont rempli leur mission.
Stephen Curry est comblé. Selon ses propres termes (rapportés par L'Equipe), il a vécu tout ce qu'il pouvait espérer pour une première expérience olympique : "On a ressenti une telle énergie autour de nous, dans chaque salle où on a joué. Je suis heureux d'avoir enfin cette médaille d'or autour du cou, désormais il m'en manque trois pour rattraper Kevin Durant." Le tombeur des Bleus, auteur de 24 points avec une réussite à nouveau insolente à trois points (8/12) et particulièrement dans le "money time", s'était engagé avec ses coéquipiers dans cette "mission de poursuite de la domination américaine" : "J'ai profité sur le podium, car ça n'arrivera peut-être plus."
Embiid : "Je ne suis qu'amour, je veux la paix"
LeBron James, élu meilleur joueur du tournoi de Paris 2024, a lui aussi goûté chacun de ces moments pour son troisième et dernier titre olympique : "Honnêtement, je ne me vois pas jouer à Los Angeles en 2028. Mais je ne me voyais pas non plus jouer à Paris ! Mais dans quatre ans, franchement, je ne m'y vois pas." La légende de 39 ans évoque un vrai "grand moment pour le basket américain". Le "King" juge ce titre comme le meilleur, juste parce que c'est celui de l'instant présent. Il se dit très fier de pouvoir encore jouer à ce niveau, avec de grands joueurs et un grand staff.
Les émotions sont plus contrastées pour Joel Embiid, qui a déclenché un conflit avec le public français en déclinant finalement le maillot des Bleus alors qu'il l'avait lui-même réclamé. Il n'hésite pas à se montrer taquin, un peu comme avec Rudy Gobert qu'il a asticoté durant le match : "J'ai beaucoup d'amour pour les Français et pour la France. Je ne suis qu'amour pour les gens, je veux aussi la paix. Si je n'étais pas Joel Embiid, je n'aurais pas ce traitement de faveur de leur part." L'histoire continue de s'écrire, et rendez-vous à Los Angeles.