Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 27 novembre 2024 à 23h50
Si General Motors lancera son écurie Cadillac en F1 dès 2026, son projet de moteur ne se matérialisera pas avant 2028. Dans l'intervalle, un accord avec un autre motoriste devra être conclu et Mario Andretti a assuré que l'objectif est une alliance avec Ferrari.
Cette fois, c'est la bonne ! Après avoir vu Michael Andretti se faire claquer la porte au nez de la F1 en janvier dernier, le groupe General Motors a repris les choses en main avec Dan Towriss. Le résultat est l'arrivée désormais certaine d'une écurie Cadillac sur la grille de départ en 2026. Ce projet va de paire avec le développement d'un moteur par la firme américaine mais ce dernier ne devrait pas être prêt avant le début de la saison 2028. Dans son communiqué, le groupe GM évoque « la fin de la décennie » comme objectif pour le lancement d'un moteur de sa conception. Ce délai va ainsi imposer à la firme américaine de trouver un accord avec un des cinq motoristes qui seront sur la grille de départ dans un peu plus d'un an. Si le règlement pourrait imposer à Honda de fournir son moteur à Cadillac, c'est un tout autre plan qui semble se mettre en place. Mario Andretti a fait le point sur la situation lors d'un entretien accordé ce mardi à la chaîne NBC News.
Andretti a gardé des liens forts avec Ferrari
Et la réponse à la question sur une éventuelle alliance avec Ferrari de celui qui aura un rôle non-exécutif au sein de l'écurie Cadillac a été très claire. « C'est ce dont nous parlons. Ce n'est pas encore définitif mais c'est notre objectif, a affirmé le champion du monde 1978. C'est aussi notre préférence. » S'il a collaboré avec beaucoup de marques durant ses quatorze saisons en Formule 1, Mario Andretti reste marqué par son passage à Maranello. « Mon histoire avec Ferrari et ma relation avec Enzo Ferrari, tout cela joue énormément, a-t-il admis. Il y a tellement de facteurs qui font sens. Ce serait le meilleur des mondes. » Quant au duo de pilotes qui sera associé en 2026, l'ancien pilote américain affirme que « l'idée serait d'avoir un pilote expérimenté, dont la nationalité n'a pas d'importance, et un jeune talent américain ». Une déclaration qui pourrait valider la piste menant à Colton Herta, qui évolue chez Andretti en IndyCar et qui est tout proche d'avoir les points nécessaire pour valider une super-licence F1 auprès de la FIA.