Jeux Paralympiques de Paris 2024 - Athlétisme : Ngoussou (15 ans) a bien profité

Jeux Paralympiques de Paris 2024 - Athlétisme : Ngoussou (15 ans) a bien profité ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 03 septembre 2024 à 20h57

Benjamine de la délégation tricolore aux Jeux Paralympiques de Paris, Marie Ngoussou (15 ans) a fini sixième de la finale du 100 m et pris rendez-vous pour l'avenir, à commencer par le 200 m.

Et dire qu'elle aurait dû effectuer sa rentrée au lycée professionnel Paul Gauguin d'Orléans, où elle est en baccalauréat professionnel animation, enfants et personnes âgées... A 15 ans, Marie Ngoussou a préféré venir à Paris, où elle est la benjamine de la délégation tricolore aux Jeux Paralympiques. Et avant de disputer le 200 m, elle a réussi mardi à s'inviter en finale du 100 m, contrairement à la porte-drapeau Nantenin Keïta. Quatrième de sa série dans la catégorie T46 (amputé d'un membre supérieur ou assimilé), avec un temps de 12"54 secondes, l'Orléanaise, qui, malgré son jeune âge, visait une médaille, a dû se contenter, en 12"58, de la sixième place lors d'une finale remportée par l'Equatorienne Kiara Rodriguez (12"04). Et elle a ensuite déclaré, au micro de France Télévisions, avoir bien profité de sa journée, et de la communion avec les supporters tricolores au Stade de France.

"J'ai encore de la marge"

"Ça restera un très beau souvenir", a confié l'adolescente à Nelson Monfort, expliquant toutefois qu'elle aurait "voulu faire mieux. Mais j'ai encore de la marge, comme l'a dit mon entraîneur et tout le monde." Il faudra compter sur Marie Ngoussou à l'avenir, même s'il est encore un peu tôt pour espérer un podium dès le 200 m de ces Jeux Paralympiques de Paris. Née, après un accouchement difficile, avec un bras gauche moins mobile, qu'elle ne peut pas tendre, elle accepte désormais plus de parler de ce handicap qui "se voit moins que d'autres." "Je n'osais pas trop le montrer. Je ne le dis pas haut et fort, mais, si on me demande, j'en parle. Pour l'instant, je n'en parle pas encore de moi-même", avoue-t-elle au Monde, évoquant sa vie de sportive qui fait qu'elle "ne (se) cache plus. Cela me fait beaucoup avancer." Et elle avance vite !

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