Triathlon : La fédération compte entretenir un « effet Paris 2024 »

Triathlon : La fédération compte entretenir un « effet Paris 2024 » ©Icon Sport, Media365
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Mathieu Warnier, Media365 : publié le vendredi 16 août 2024 à 21h50

Alors que l'équipe de France de triathlon a brillé à l'occasion de Paris 2024, la fédération se donne pour but de profiter de cette dynamique pour alimenter le développement de la discipline dans l'Hexagone.

Le triathlon a répondu présent lors de Paris 2024. Alors que Cassandre Beaugrand a apporté à la France sa première médaille d'or olympique dans la discipline, Léo Bergère est allé chercher le bronze. Comme pour beaucoup d'autres sports, notamment la natation grâce à Léon Marchand la Fédération Française de triathlon (FFTri) espère que la visibilité offerte par des Jeux Olympiques disputés à domicile, dans un cadre aussi exceptionnel que le Pont Alexandre III ou les Champs-Elysées, et les résultats des Tricolores pourront alimenter le développement de la pratique aux quatre coins du pays, elle qui compte quelques 65 000 licenciés cette année. « On a une progression très, très forte », a affirmé auprès de France Info le président de la FFTri Cédric Gosse. Pour ce dernier, un des avantages de sa discipline et le fait qu'elle soit « un sport accessible qui repose sur les trois activités les plus pratiquées par les Français et les plus naturelles : nager, pédaler, courir ».

Ne pas grandir trop vite, le défi du triathlon en France

Le patron du triathlon français assure aussi qu'il y a « une notion de liberté » du fait que la pratique en elle-même ne nécessite pas obligatoirement une licence auprès de la FFTri. Toutefois, le développement souhaité de la pratique dans les clubs pourrait se heurter à des problèmes logistiques. Entraîneur auprès du Paris Sport Club, Tristan Lindeperg concède que son club n'est pas en capacité de faire face à un afflux de candidats motivés par les exploits des Tricolores. « On est très, très sollicités par les pratiquants qui veulent rejoindre le club, a-t-il confié auprès de France Info. Ça fait cinq-six ans qu'on refuse entre 50 et 80 personnes à chaque rentrée, faute de place... » Il y a la volonté de « grandir en suivant ce mouvement » mais Tristan Lindeperg ne peut pas cacher qu'il n'y a « pas assez de staff et surtout de créneaux en piscine ». C'est un véritable défi auquel vont faire face les autorités sportives, d'autant plus que le nombre d'épreuves organisées dans l'Hexagone est plus élevé que jamais, dépassant les 5000 cette année, en profitant de la diversité des formats de course.

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