Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 02 octobre 2024 à 15h31
Félix et Alexis Lebrun n'avaient plus joué ensemble en double depuis le mois de mai. Ils ont répondu à l'appel.
C'était attendu, mais les frères Lebrun devaient tout de même faire honneur à leur statut au sortir de Paris 2024, et ce n'était pas la chose la plus facile qui soit : Félix et Alexis, pour leurs retrouvailles en double après leur médaille de bronze olympique commune par équipes, ont remporté leur premier match ensemble au Grand Smash de Chine, directement en huitièmes de finale. En tant que têtes de série n°2, ils étaient en effet exemptés de premier tour. Face au Suédois Anton Kallberg et au Slovaque Lubomir Pistej, les deux Montpelliérains se sont imposés en trois sets plutôt autoritaires (11-9, 11-9, 11-6).
Ils n'avaient jamais été alignés en double à Paris 2024
C'est la deuxième manche qui aurait pu amener les frères vers un piège, puisqu'ils étaient menés 7-2. Mais Félix et Alexis, respectivement 18 et 21 ans (Félix est majeur depuis le 12 septembre), ont donc su serrer le jeu pour s'éviter toute frayeur inutile à. Ce qui leur permet ainsi de se concentrer sereinement sur les quarts de finale qui les opposeront aux Japonais Shunsuke Togami et Hiroto Shinozuka (têtes de série n°6), ceux qui les avaient justement battus lors de leur association précédente au Saudi Smash du mois de mai. Lors de ce deuxième des trois grands événements de la saison traditionnelle (équivalent d'un Majeur en tennis), ils avaient alors perdu en demi-finales (11-8, 13-11, 11-2).
Au lendemain de leurs débuts diamétralement opposés en simple à Shanghai, Félix se montrant expéditif tandis qu'Alexis a été éliminé face au même adversaire qu'à Paris 2024, il fallait en effet remonter plus loin qu'au grand rendez-vous olympique pour retrouver trace du duo autour de la même table. En effet, dans leur parcours jusqu'à la médaille de bronze début août, ils n'avaient jamais été alignés en double, celui-ci étant constitué à chaque fois d'Alexis Lebrun et Simon Gauzy - ce qui permettait ainsi à Félix Lebrun de jouer deux fois en simple si besoin (ce fut le cas lors du match décisif pour le bronze contre le Japon).